dimanche 9 septembre 2007

Le jour de la mort de JESUS.


Le jour de sa mort.
Jésus avait annoncé par quelle genre de mort il achèverait sa vie. Il appela alors à lui la foule avec ses disciples et leur dit : "Si quelqu'un veut venir à
ma suite, qu'il se renie lui-même et prenne son poteau de supplice et me suive continuellement" (Marc 8:34-35).Jésus a été humilié à l'extrême. Voici les sentiments du prophète Paul sur ce que certains considèrent comme un sujet de honte: "Car Christ m'a envoyé, non pour baptiser, mais pour annoncer la bonne nouvelle, non pas avec la sagesse du langage, pour que le poteau de supplice du Christ ne soit pas rendu inutile. En effet, le langage du poteau de supplice est une sottise pour ceux qui périssent, mais pour nous qui sommes en train

d'être sauvés, il est la puissance de Dieu. Car il est écrit : "Je ferai périr la sagesse des sages, et l'intelligence des intellectuels, je la pousserai de côté"" (1 Cor 1:17-21).
Jésus-Christ mourut au printemps, le jour de la Pâque, le 14 Nisan (ou Abib) selon le calendrier juif (Mt 26:2; Jn 13:1-3; Ex 12:1-6; 13:4). Cette année-là, la Pâque eut lieu le sixième jour de la semaine (qui, d'après la manière de compter des Juifs, allait du jeudi soir au coucher du soleil jusqu'au vendredi à la même heure). C'est ce qui ressort de Jean 19:31, où on remarque que le jour suivant devait être un grand sabbat. Le lendemain de la Pâque était toujours un sabbat, peu importe le jour de la semaine où il tombait (Lv 23:5-7). Mais lorsque ce sabbat spécial coïncidait avec le sabbat normal (le septième jour de la semaine), il devenait "un grand jour". Jésus mourut donc le vendredi 14 Nisan, vers 15 heures (Lc 23:44-46).
Sa mort
Or la Loi n’est pas attachée à la foi, mais “celui qui les pratique vivra par leur moyen”. Christ, par rachat, nous a libérés de la malédiction de la Loi en devenant malédiction à notre place, parce qu’il est écrit : “Maudit est tout homme pendu à un poteau.“ (Galates 3:12-13).
Grec: (stauros); latin: crux. Le terme "poteau de supplice" est employé en Mt 27:40 à propos de l'exécution de Jésus au Calvaire, le Lieu du Crâne. En grec classique le mot stauros désignait tout simplement un poteau, un pieu, ou un pilier pour des fondations. Quant au verbe stauroô, il signifiait dresser des pieux, élever une palissade. Les apôtres Pierre et Paul emploient aussi le mot xulon pour désigner l'instrument de supplice sur lequel Jésus a été cloué (Act 5:30; 10:39; 13:29; Ga 3:13; 1P 2:24).

Dans la LXX (Septante) on trouve xulon en 2 Esdras 6:11 (Ezr 6:11 dans le texte hébreu massorétique), et le terme désigne une poutre à laquelle on devait pendre le transgresseur de la loi, comme en Ac 5:30 et 10:39. A propos de la signification de stauros, voici ce que dit "Vine's Complete Expository Dictionary of Old and New Testament Words" (Nashville 1985, p. 138) : "Stauros () désigne fondamentalement un pieu ou un poteau vertical. On y clouait des malfaiteurs. Le nom comme le verbe stauroô, qui signifie "fixer à un pieu ou à un poteau", sont à distinguer, quant à l'origine, de la “croix“ ecclésiastique composée de deux pièces de bois.
Dans les écrits de Tite-Live, historien romain du Ier siècle de n. è., crux désigne un simple poteau. Ce n'est que plus tard que le terme a pris le sens de " croix ". En latin, on appelait crux simplex un simple poteau sur lequel on attachait un criminel. Dans son ouvrage "De cruce libri tres" (Anvers 1606, p. 19), Juste Lipse (1547-1606) représente cet instrument de supplice. D'autres informations sur le sujet.
Après qu’un soldat romain se fut assuré de la mort de Jésus en lui perçant le côté avec sa lance, on déposa son corps dans une tombe neuve.

Déclaré juste et digne.
En restant intègre vis-à-vis de Dieu sa vie durant, notamment jusqu’à son sacrifice, Jésus-Christ accomplit le "seul acte de justification" qui prouva qu'il était qualifié pour servir au ciel comme Roi-Prêtre oint de Dieu (Rm 5:17,18).

Lorsqu'il fut ressuscité pour la vie céleste, il fut "déclaré juste dans l'esprit" (1Tm 3:16). Les créatures célestes le proclamèrent "digne de recevoir la puissance, et la richesse, et la sagesse, et la force, et l'honneur, et la gloire, et la bénédiction", parce qu'il avait, comme un lion, défendu la justice et le jugement, et s'était, tel un agneau, sacrifié afin de sauver les humains (Rév 5:5-13). Il avait accompli son premier objectif qui était de sanctifier le Nom de Dieu (Mt 6:9; 22:36-38). Pour ce faire, il ne s'était pas borné à employer ce Nom, mais il avait révélé la Personne que ce Nom représente et manifesté les qualités admirables de son Créateur: son amour, sa sagesse, sa justice et sa puissance, permettant aux hommes de savoir, ou de constater, ce que ce nom signifie (Mt 11:27; Jn 1:14, 18; 17:6-12). Mais, par-dessus tout, il l'avait fait en défendant la souveraineté universelle de Yahwah (heb: Yehwah), montrant ainsi que son propre Royaume serait fondé solidement sur cette Source suprême du pouvoir. C'est pourquoi on put dire à son propos : "Dieu est ton trône à tout jamais." (Hé 1:8).



Étude et commentaires du Livre Sacré http://www.le-livre-sacre.net/ .

LE LAVEMENT DES PIEDS


Le Lavement des pieds (Jean 13, 1-15)

Le lavement des pieds est un geste riche de symbolisme; geste difficile à comprendre, difficile à accepter et difficile à imiter. Et pourtant, si nous ne le comprenons pas, nous ne l’accepterons pas et si nous ne l’acceptons pas, nous ne l’imiterons pas, malgré la demande de Jésus. L’introduction solennelle à cette scène vaut pour tout le livre de la Passion, qu’elle met sous le signe de l’amour qui donne tout son sens à l’œuvre de Jésus et particulièrement à la Passion.

Avant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue, l’heure de passer de ce monde au Père, lui qui avait aimé les siens qui sont dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême (13, 1).

Au cours d’un repas, Jésus, sachant que le Père a remis toutes choses entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il va vers Dieu, se lève de table (v. 2).

Jean souligne d’abord tout ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette scène en la faisant précéder du rappel de la préscience du Christ, Jésus est pleinement conscient de sa destinée, il sait pourquoi il pose ce geste et pour qui il le fait:

Ma vie, personne ne me l’enlève, mais je m’en dessaisis de moi-même (10, 18). Jésus accepte librement d’être livré et de souffrir par amour.

1 - Geste difficile à comprendre

Jésus se lève de table, quitte son vêtement et prend un linge qu’il se noue à la ceinture; puis, il verse de l’eau dans un bassin et commence à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture (v. 4-5).

Jean décrit avec la précision d’un scénario les gestes pleinement réfléchis de Jésus, pour souligner l’aspect déconcertant et dramatique de la scène. Les gestes de Jésus expriment symboliquement ce qui fut l’essentiel de sa vie et de la Passion: il est venu pour servir et non pour être servi (Mc 10, 45). Autant le lavement des pieds peut avoir un sens avant le repas, autant il est choquant au milieu d’un repas de fête. Jésus accomplit le geste de l’esclave. Il se dépouille lui-même de ses vêtements. Sur la croix, il sera dépouillé par d’autres. Comme un esclave, il se met aux pieds de ses disciples, se fait petit et vulnérable. Ce qui se passera sur la croix est comme rendu visible ici par ce geste déconcertant. Dans les lois liturgiques de l’Exode, le lavement des pieds avait le sens d’une purification (Ex 40, 31). Le geste de Jésus est donc une purification, qui symbolise le service qu’il rend à l’humanité sur la croix en la purifiant. Quand Dieu sert, quand il nous sert, quand il lave les pieds de sa créature, il révèle le fond de son cœur. En mourant sur la croix, Jésus est la source d’eau vive promise par Ézéchiel: « Je vous aspergerai d’une eau pure et vous serez purifiés » (Ez 36, 25).


Avant de donner sa vie, Jésus agit en « serviteur », pour montrer qu’il est le serviteur de Yahvé. Le geste symbolique du lavement nous livre la signification de la vie et de la mort de Jésus. Le Fils de Dieu lave les pieds souillés des humains. Le Seigneur accepte le service de l’esclave et l’accomplit. Sur le Calvaire, Jésus a subi une mort infligée par les hommes. Ici, Jésus, en pleine liberté, en posant le geste de l’esclave, anticipe l’esclavage de sa mort, meurt, pour ainsi dire, d’avance; il célèbre sa mort liturgiquement, dans cet acte suprême d’amour, en présentant sa mort comme un service rendu aux humains.

Quel est le plus grand; celui qui est à table ou celui qui sert? N’est-ce pas celui qui est à table? Eh bien! moi, je suis au milieu de vous comme celui qui sert (Lc 22, 27).

Sa vie entière et toute son oeuvre, Jésus les résume dans l’image du service à table.

Ce qui se passera sur la croix est rendu visible à l’avance quant à l’essentiel, par ce geste d’esclave.


2 - Geste difficile à accepter


Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit: « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds! » Jésus lui déclara: « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant; plus tard tu le comprendras. » Pierre lui dit: « Tu ne me laveras pas les pieds; non, jamais! » Jésus lui répondit: « Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi. »

Pierre juge selon les normes humaines et refuse d’accueillir ce geste d’abaissement qui va à l’encontre de l’image qu’il se fait de son Maître. Mais, il y a plus encore dans ce refus: il ne comprend pas le geste de Jésus, parce qu’il ne comprend pas la Passion, qui reste pour lui un scandale. Il reprend ici ses négations précédentes (Mt 16, 22). Refus de la Passion comme service que nous rend Jésus. Pierre ne voulait pas accepter que Jésus le sauve; il prétendait même sauver lui-même Jésus: « Je donnerais ma vie pour toi » (Jn 13, 37). Cette incompréhension le conduira au reniement prédit par Jésus (v. 38).


Si je ne te lave pas, tu ne peux avoir part avec moi (v. 8).


Par ces paroles, Jésus explique son geste. Personne ne peut être cohéritier du Christ, ni avoir part avec lui, s’il n’est pas purifié par le Christ lui-même. Refusant de se laisser laver les pieds, Pierre refuse la façon dont Jésus symbolisait sa mort, son action salvifique; il refuse d’être purifié et donc sauvé par Jésus. Et Jésus insiste: je dois te laver, laisse-moi te purifier, autrement tu n’auras point de part avec moi. Se laisser laver par Jésus signifie se laisser sauver par Lui, accepter ce salut qui provient de Jésus en croix, c’est passer de l’auto-suffisance à l’humilité qui adore, reconnaître son besoin d’être purifié constamment, ce qui n’est pas un aveu facile, ni agréable. Seul Jésus peut nous purifier de nos fautes. Et il le fait grâce au sang et à l’eau jaillis de son côté.

C’est à la condition d’accepter et de recevoir dès maintenant le geste d’amour et d’humilité de Jésus qui se met à son service (comme il donnera sa vie) que Pierre pourra comprendre la vie nouvelle et y participer. Faute de comprendre l’esprit de son Maître, et à cause de sa résistance, Pierre s’exclut de toute communication avec lui, de toute participation à son oeuvre et à sa gloire.

Pierre, c’est chacun de nous. Comprenons-nous plus que lui? Le refus de Pierre est aussi le nôtre. On dit volontiers à Jésus: « Je ne suis pas sale », ou bien « Je puis me laver tout seul ». Comme Pierre, nous avons besoin que Jésus nous lave. Il n’est certes pas plus facile pour nous que pour Pierre de nous laisser laver par Jésus. Et pourtant, il nous fait la même réponse qu’à Pierre, réponse insistante, menaçante même:

Si je ne te lave pas, tu n’auras point de part avec moi (v. 8).

Me laisser aimer et laver par un Dieu qui s’agenouille devant moi; faire l’expérience de me laisser aimer, d’être l’objet premier de cette miséricorde divine. L’homme refuse de se laisser « délivrer », de se faire libérer de lui-même par l’amour qui pousse Jésus à la mort. Il entend ne devoir qu’à lui-même son être et sa vie! Il éprouve comme profondément vexant d’en être redevable à l’amour d’un autre.

3 - Geste difficile à imiter

Comprenez-vous ce que je vous ai fait? (v. 12).


Difficile à comprendre, difficile à accepter, le geste de Jésus est encore plus difficile à imiter. Et pourtant, Jésus ne fait qu’anticiper ici le commandement de l’amour fraternel qui nous sera donné lors de la dernière Cène. C’est pourquoi, toute la cérémonie du lavement des pieds est appelée le mandatum, le « commandement ». Il y a parallélisme parfait entre les deux phrases de Jésus:


C’est un exemple que je vous ai donné: ce que j’ai fait pour vous, faites-le vous aussi. Vous devez vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres (Jn 13, 14.15). Je vous donne un commandement nouveau: aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés(Jn, 13, 34).

L’association du geste et de la parole assure sa pleine dimension symbolique à la prescription de Jésus à ses disciples. D’abord, le geste concret et inattendu: Jésus lave les pieds de ses disciples. Il explique ensuite qu’il a voulu leur donner un exemple (v. 15): « Si je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur, vous devez, vous aussi, vous laver les pieds les uns aux autres ». L’obligation porte ici non pas simplement sur l’acte précis de laver les pieds, mais sur le comportement beaucoup plus étendu dont cet acte n’est que le symbole, le paradigme. Geste à ne pas prendre à la lettre, mais au sérieux. Mettre l’accent sur la valeur et la dignité d’un humble service rendu à un autre. Le serviteur n’est pas au-dessus du Maître. Si le Seigneur lave, que le serviteur lave lui aussi. Le serviteur ne peut refuser ni dédaigner ce que fait son Maître.


Les deux gestes, celui que Jésus accomplit et celui que nous devons accomplir, sont reliés entre eux. Le premier est l’occasion et la condition du second. Si le Christ ne nous lave pas, nous n’aurons ni le désir, ni la force de nous laver les pieds les uns aux autres. Nous pourrons nous laver les pieds les uns aux autres seulement si nous partageons le pain eucharistique qui nous unit tous en seul corps, puisque nous participons à un même pain. Le lavement des pieds anticipe la dernière Cène, où Jésus nous lave de ses propres mains. C’est seulement lavés et purifiés de notre égoïsme par Jésus eucharistique que nous trouverons la force de suivre l’exemple de Jésus. Prenez, mangez mon corps et buvez mon sang...cet amour vous fera aimer de l’amour même dont je vous aime.

Par le frère Léonard Itoumi Noumen..

Le sacrement de la Sainte Cène


LA SAINTE CENE

LA SAINTE CENE: POURQUOI ET COMMENT?
Par Léonard Itoumi Noumen, dimanche 9 septembre 2007 à 11:47 :: Général :: #432 :: rss
INTRODUCTION__________________________________________________________________________________ Je vous salue, mes chers frères et chères sœurs dans la Foi en Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur, partant YHWH-Dieu Lui-même, parce qu’YHWH-Dieu est le seul Sauveur. Isaïe 33,22. Un frère avait demandé : « Faut-il pendre lors de la sainte cène du "vin ou jus de raisin"? » C'est une bonne question pour quiconque veut connaître la Vérité pour y obéir avec foi sincère. Mais, avant même de savoir s’il faut prendre du vin ou du jus de raisin lors de la Sainte Cène, ne faudra-t-il pas d’abord que nous sachions ce que veut dire vraiment la Sainte Cène ? Dans les textes, c'est le repas que le Seigneur a « institué », l'ayant partagé avec ses disciples avant sa mort en disant à ses disciples: "Faites ceci en mémoire de Moi..." Luc 22, 19. Mais dans la vérité spirituelle de l’Evangile, le Seigneur nous ne nous demande pas de copier le gestuel qu’il avait fait devant ses disciples. L'épisode de la femme samaritaine nous donne un indice pour savoir ce que signifiait "manger" pour le Seigneur. Jean 4,31-34. « Ma nourriture, c’est de faire la Volonté de mon Père ». Or la Volonté du Père ou l’œuvre de Dieu, c’est que «tous soient sauvés et parviennent à la connaissance». Car son peuple meurt par manque de connaissance. Ce salut et cette connaissance est le résultat de l’adhérence parfaite, de la Foi profonde du serviteur dans la Personne même et l’Œuvre du Seigneur. « La Foi vient de ce qu’on entend » , dit l’apôtre Paul qui se pose la question de savoir comment est-ce que le peuple connaitra s’il n’a pas entendu, et comment est-ce qu’il entendra s’il n’y a pas d’annonceur ? J’ai cru, dit-il quelque part non sans avoir entendu la Voix du Seigneur sur le chemin de Damas, c’est pourquoi j’ai parlé. C’est le témoignage d’un évangéliste nommé Paul, persécuteur de Christ en son temps et converti par la Puissance du Seigneur Lui-même en direct et établi apôtre de Jésus-Christ pour les non-juifs. Cette réponse est une révélation sur le fondement spirituel de la pratique véritable de la Sainte Cène. Recevoir la Parole de Dieu et L'anooncer. Recevoir la sémence et engendrer des fils et des filles à Dieu à commencer par soi-même. A la façon traditionnelle dont nous pratiquons la Sainte Cène dans nos asemblées, ce rituel est devenu, à la longue, plus une tradition religieuse, plus une tradition d’homme, que l'observance pure de la Parole du Seigneur selon son Esprit. Un frère Aymeric, disait à ce sujet sur le forum des disciples dans le forum Voxdei: «Cette pratique est la démonstration type de l'incrédulité. » Le Seigneur en effet conclut en disant, si nous lisons très bien les différents passages qui relatent de l'institution de la sainte cène dans Matthieu 26,-26-29 et Marc 22, 22-25, je cite:
« Je vous le dis (en vérité), je ne boirai plus désormais (plus jamais) de ce (du) fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau (je le boirai nouveau) avec vous dans le royaume de mon père (de Dieu)."C'est moi qui ai mis entre parenthèse pour combiner les deux lectures selon Matthieu et selon Marc, en remplaçant les parties en italique par les parties mises entre parenthèses. Revoyons un peu cette scène de la sainte cène.____________________________________________________________________________________
LE PAIN ET LE SANG ___________________________________________________________________________________1. LE PAIN DE VIE. Le Seigneur prit du pain. Après avoir rendu grâce, il le rompit et donna à ses disciples en leur disant: "Prenez, mangez, ceci est mon corps..."Nous savons ce qu'il avait dit au sujet du véritable pain qui est descendu du ciel et qu'il donne pour la vie du monde. Jean 6,33. Je vous conseille de lire tout le passage de Jean 6, du verset 22 au verset 71. Car ce passage est très profond et très utile pour comprendre le sens de mon exhortation. Le pain que le Seigneur est entrain de rompre et de donner aux disciples c'est, symboliquement, son Corps, sa Chair qui est descendu du ciel pour donner la Vie aux hommes.
« ...Si vous ne mangez pas la chair du fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'avez pas la vie en vous mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle..."Or le Pain de Vie, la Chair du Seigneur, c'est la Parole de Dieu selon qu'il est écrit :
«Dans leur détresse, les hommes crièrent à YHWH-Dieu, et YHWH-Dieu leur envoya sa Parole pour les guérir et les sortir de la fosse.» Psaumes 107, 19-20.En effet, l'apôtre Jean dit que nous avons contemplé cette Parole comme le Fils révélé de YHWH-Dieu. La Parole de Dieu qui au commencement était Dieu puisqu'en Dieu, cette même Parole avec laquelle YHWH-Dieu créa le monde, c'est Ha M'ShYH-Christ, le Messie. Jean 1, 1-34. Et la véritable Sainte Cène, c'est lorsque nous partageons la Parole de Dieu avec des frères ou des sœurs; c'est là où nous nous délectons de la Parole de Dieu, c'est là où nous goûtons de la Chair de Ha M'ShYH. Et cette Parole qui est Esprit et Vie, et cette Parole entre en nous et elle nous donne la Vie, Elle nous transforme lorsque nous mettons Foi en Elle.. Le frère OBAKER Samuel, un pasteur camerounais, disait que la lecture de la Parole de Dieu seule peut guérir des gens lorsqu'ils La lisent avec une foi sincère et humblement. En ce qui concerne les pastilles blanches en farine de blé sans levain que nous partageons durant ce rituel eucharistique dans nos communautés, le Seigneur nous donne l’exemple de ceux qui ont mangé la manne dans le désert et qui sont morts, mais Il insiste en disant que Lui était le Pain de Vie qui est descendu du Ciel, que tout celui qui en mangerait ne mourra point. Que Celui qui a des oreilles entendent, et commencent à méditer la Parole de Dieu sans s’en détacher et à la partager avec les bien-aimés sans relâche au jour le jour, aussi longtemps qu’il pourra dire aujourd’hui par la grâce de Jésus-Christ, notre Dieu, Seigneur et Sauveur. 2. LE SANG DE L'ALLIANCE... Dans l'Ancien Testament, la Loi de Moïse interdisait aux juifs judaïsant, de manger la chair des bêtes avec son sang, d'où de ne pas boire du sang. Pourquoi ? Et quel rapport il y a entre cette interdiction lévitique et la Sainte Cène? Lévitique 17, de 12 à 14, nous enseigne pour me résumer, que l'âme, c'est à dire la vie de la bête, est dans son sang. Or, en créant l'homme a sa ressemblance sur terre, YHWH-Dieu en avait fait selon son plan sa Tente, c'est-à-dire son Corps, afin qu'il vînt Lui-même habiter dans l'homme dans son Esprit afin de régner au travers de lui sur toutes les œuvres de sa Création. Dieu devait régner dans la chair de l'homme sur toute chose, sur tout être dans l'univers matériel comme il règne en Esprit dans l'univers céleste.
« Que ta volonté soit faite sur la terre comme cela se fait dans les cieux.»La Parole qui dit, "que ta volonté soit faite sur la terre comme cela se fait dans les cieux", nous révèle deux mondes parallèles. L’univers matériel dans lequel Il a mis l'homme dans le jardin, et l'univers spirituel où Il régnait déjà avant la création de l'univers matériel. Comme YHWH-Dieu voulait que sa Vie, qui est Christ, sa Parole, soit dans l'homme afin qu'il règne au travers de lui, au jardin, Eve, alors vierge sous la Loi édénique, devait, comme Marie, vierge selon la Loi mosaïque, concevoir "Le Fils". Mais avec la tromperie de l'ange Lucifer qui s’incarna tout normalement dans le serpent, normalement puisque les esprits angéliques devaient s'incarner dans les animaux pour servir Dieu dans l'homme comme ils le servaient déjà dans les cieux, Eve n'a pas pu recevoir la Parole de Dieu pour concevoir le Fils du Saint-Esprit comme prévu dans le Plan éternel de Dieu. C'est pour cette raison que les femmes ont depuis des menstruations qui leur rappellent et leur rappellera jusqu'au renouvellement de toute chose, que le "Fils" n'était pas né en premier dans le Jardin de l’Eden avant tout enfantement des fils des hommes. Aussi, YHWH-Dieu a-t-Il choisi un peuple par Abraham et lui a redonné la Loi par Moïse pour obtenir une nouvelle vierge sous la Loi, au même titre qu’Eve dans le Jardin afin de faire entrer la Fils dans l’Univers. Aussi YHWH-Dieu, donna-t-Il le signe à Achab par Isaïe dans Isaïe 7:14. Et toujours fidèle à sa Parole, Il envoya encore un autre ange, Gabriel, le fidèle, vers une autre fille vierge selon la Loi, cette fois ci c'est sous la loi mosaïque, afin qu’elle conçoive "Le Fils" par l’Esprit Saint au moyen de sa foi en la Parole de Dieu annoncée par l’ange, et que naisse enfin Celui qui doit conduire Toute l’humanité à Lui après lui avoir donné sa CHAIR et son SANG comme nourriture sanctifiée et sanctifiante pour la Vie éternelle. Si nous ne mangeons sa chair, si nous ne buvons son sang, nous n'avons pas la Vie éternelle en nous mêmes. Car son sang c'est vraiment un breuvage pour notre justification et notre santé spirituelle et sa chair c'est vraiment une nourriture pour notre âme et notre esprit, car son Sang et sa Chair en nous fait qu’Il vienne Lui-même nous couvrir de sa Esprit de Puissance et de Force pour marcher de victoire en victoire en nouveauté de Vie. Ceux qui le font ainsi, sont des adorateurs que le Père recherche, qui adorent YHWH-Dieu en esprit et en vérité conformément à sa chair et à son sang. 3. BOIRE LA COUPE DU SEIGNEUR Boire a la Coupe du Seigneur, c'est participer à ses souffrances conformément à son Corps dont nous sommes membres, chacun pour sa part. La mère des fils de Zabdi, dont l'apôtre Jean, le disciple que le Seigneur aimait, demanda un jour au Seigneur que ses deux enfants soient assis l'un à sa droite l'autre à sa gauche au jour de son règne. Matthieu 20, 20-28.. Ici, dans Marc 10, 35-45, ce sont les deux frères eux-mêmes qui posent à leur Seigneur. Le Seigneur leur répondit, non pas à leur mère, mais à l'apôtre Jean et à son frère puisque le Seigneur savait que ce sont eux qui avaient poussé leur mère à faire cette demande, qu'ils ne savaient pas ce qu'ils demandaient :
« ... Pouvez-vous boire la coupe que je dois boire ou être baptisé du baptême dont je dois être baptisé?... - Nous le pouvons, répondirent les deux frères. - Il est vrai, leur répondit le Seigneur, que vous boirez la coupe que je dois boire et que vous serez baptisé du baptême dont je dois être baptisé..."De quel baptême s'agissait-il?En tout cas ce n'était pas du baptême du Saint-Esprit, puisque non seulement cela devait se passer après son ascension selon qu'il le leur avait promis d'aller l'attendre à Jérusalem. tes 1,4-11. C’était la Coupe de ses souffrances pour le versement de son sang en vue de la libération des hommes des chaînes du péché. C'était le baptême de l'épreuve de feu, de la purification du peuple, des hommes au travers de sa Chair immolée. Il devait payer par l’offrande de sa Chair sans tâche la rançon que réclamait la Loi édénique, exigence que ne pouvait payer la Loi mosaïque. Il devait souffrir la mort dans sa chair pour le salut des plusieurs selon que Caïphe l'avait prophétisé, accomplissant par le fait même les exigences, et de la Loi édénique et mosaïque. Jean 10, 11; Isaïe 52, 13-15 et 53, 1-12. Que le Nom triplement saint de notre Seigneur et Sauveur, YéShWa Ha MeShYa, soit béni ! O gloire! Les chrétiens véritablement né de nouveau, d'Eau et d'Esprit, doivent aussi participer, chacun pour sa part, aux souffrances de Christ conformément à ce qu'ils sont entant que membres du Corps de Messie. Ils auront eux aussi leur baptême de feu, non pas en mourant comme Christ dans leur Chair, mais de prime abord spirituellement dans l’immersion du baptême conformément à la mort de Ha MeShYa pour être parfait et prêt pour l’œuvre du salut des autres, et ensuite quotidiennement dans les jeûnes et les privations selon que le Seigneur le voudra pour telle ou telle œuvre dans la faiblesse de leur chair. Car lorsque nous sommes faibles dans notre chair et mort à nous-mêmes quant à notre chair de péché, Christ est puissamment agissant en nous dans son œuvre pour le salut de nos frères et sœurs encore sous le joug du diable ou encore pataugeant dans l’ignorance. Car il faut que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de Christ à l’état d’homme fait, jusqu’à atteindre si possible la stature parfaite de Christ. Or rien n’est impossible à Dieu. Amen. Tout serviteur doit lui aussi livré spirituellement par la foi son corps pour la crucifixion de sa personne et de sa vie antérieure sur la Croix avec Christ. Il aura lui aussi des tribulations à cause de l'Evangile, il devra aussi donner sa vie pour que les frères et sœurs qui croupissent encore dans le monde reçoivent leur part de pain pour leur salut. Et tout cela, il le fera conformément à sa part dans le Corps de Jésus-Christ de Nazareth. Jean 15, 18-27; Romains 8, 16-18; Galates 5, 24; Philippiens 2, 7-8; 3, 10 et 18; 2 Timothée 2, 3-12. Tout chrétien fidèle, véritablement né de nouveau, participe aussi à l'aspersion du sang de Christ en souffrant comme Lui pour la salut des âmes, par des jeûnes, des privations de toutes sortes pour le salut des âmes. Hébreux 2, 13-18; 12, 24; 1 Pierre 1, 2. Car les disciples de Jean sont venus Lui poser la question de savoir pourquoi ses disciples ne jeûnent pas. Il leur répondit, étant encore vivant dans sa chair avec ses disciples, qu’Il était l’Epoux, donc Dieu Lui-même, et qu’étant encore avec eux, ils ne devaient pas jeûner, mais à son ascension après sa mort, ils devaient jeûner pour affaiblir leurs chairs afin que son Esprit se manifeste dans toute sa puissance dans leurs vies. Matthieu 9 : 14-17, Marc 2 :18-22, Luc 5 : 33-38. Là aussi, vous remarquerez qu’Il parle du Vin nouveau, son Sang versé, dans des outres neuves régénérées justement par son Sang précieux versé pour la Vie et le salut de plusieurs. ( J'ouvre une poarenthèse...C'est pour cela que lorsqu'aux noces de Cana, Mariem, la mère du Christ, vient lui dire qu'ils n'ont plus de vin, le Seigneur lui demande, je cite Jean 2:4: "Femme qu'y-a-t-il entre toi et moi? Mon heure n'est pas encore venue."A cette traduction commune de Louis Segond, je préfère celle d'André Chouraqui dans le Pacte Neuf, Annonce de Iohanan, qui fait apparaître la Parole de YéShWa dans un jour nouveau et la Vérité dans toute sa splendeur. En fait, selon la traduction d'André Chouraqui de ce passage, le Seigneur avait dit, je cite: "Qu'en est-il pour moi et pour toi, femme? Mon heure n'est pas encore venue."Et ici, nous voyons que le Seigneur n'avait pas, comme certains nous l'ont enseigné, mis une opposition entre la femme Meriem et Lui, puisque finalement, comme Marie avait dit aux servieteurs de la fête de faire tout ce qu'Il allait leur dire, Il avait quand même céder à la demande de sa Mère, préfiguran ainsi le genre de vin nouveau qu'Il allait offrir au monde quand son heure arriverait Et, ainsi que le traducteur l'explique sur la note en bas de la page, cette locution en grec est littéralemment traduite de l'hébreu et signifie: "Qu'avons nous en commun?" Non pas entre les deux, Christ et Meriem, mais par rapport aux noces. Le pronom "en" remplace les noces ou le fait qu'ils manquent de vin.En fait le Seigneur voulait simplement dire à Meriem que les deux n'ont rien à voir dans cette histoire de vin qui vient à manquer. Et si lMeriem avait déjà accompli sa part dans l'Oeuvre de Dieu, celle de recevoir dans son sein le Fils et l'enfanter selon la Volonté de Dieu, Lui, Ha MeShYa-Le Christ, "son temps n'était pas encore venu pour accomplir son oeuvre, celle de donner du Vin nouveau à toute l'humanité: Il s'agit de son sang qu'il allait verser sur la Croix. Amen. Voilà le pourquoi de cette qustion: "Qu'en est-il pour moi et pour toi, femme? Mon heure n'est pas encore venue." Je ferme la parenthèse. )Les disciples de Jean et les pharisiens étaient comme des vieilles outres dans lesquelles il y avait du vin vieux des œuvres de la Loi. Mais Christ réservait ses disciples pour du Vin nouveau de son Sang qu’Il allait verser sur la Croix qui les auraient régénérés pour contenir du Vin nouveau du Sang de Christ qui sanctifie Tout homme qui entendra leur témoignage et croira aux œuvres qu’ils allaient accomplir en son nom. L'apôtre Paul nous exhorte afin que nous sachions jusqu'à quel point doit aller notre souffrance dans ce combat pour accomplir l'œuvre de Dieu, le salut des âmes. "Vous n'avez pas encore lutté jusqu'au sang, nous dit-il!" 2 Corinthiens 4, 5, 6 et 7. Ce n’est pas à dire que nous allons nous infliger nous-mêmes des meurtrissures, ou aller nous faire kamikaze comme certains religieux le font pour satisfaire les exigences leur dieu, mais il voulait dire que nous n’avons pas encore souffert des pires persécutions. Ainsi dit, nous devons nous préparer à ces choses pour le nom de notre Seigneur. Ce sera pour nous une gloire, comme ce le fut pour les serviteurs fidèles qui nous ont précédés dans la Foi véritable au nom de YéShWa Ha MeShYa, notre Dieu et Sauveur. Cette coupe est aussi bien explicitée par la prédication de la croix qui est une folie pour ceux du monde qui vont périr. C'est l’Annonce de la mort de Christ pour les péchés de tout homme qui entre en Lui par la Foi , donc nous aussi avec Lui, et de la résurrection de tout homme devenu parfaits en Lui et nous aussi avec Lui. Voila le sens de la prédication de la Croix. 4. LA SAINTE CENE EN VERITE. Avant de conclure, résumons en peu de mot le sens véritable de la Sainte Cène tel que le veut le Seigneur selon l’Esprit de l’Evangile.
« Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne, jusqu'au jour où j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume de mon Père. » Matthieu 26.29.Si je dis que Jésus-Christ, notre Seigneur, selon cette Parole, ne mange plus du pain et ne boit plus de vin terrestres, fruits de la terre et de la vigne, comme nous le faisons lors de nos célébrations eucharistiques, c'est dans la mesure où Il est spirituellement VIVANT en Nous. L'apôtre Paul dit:
"Si je vis, ce n'est plus moi qui vit mais c'est Christ qui vit en moi..."Or Christ est en nous dans une présence spirituelle. Et Il a sa nourriture spéciale: c'est de faire la volonté du Père qui est de travailler au salut des hommes. Et c'est ce qu'Il fait en nous depuis que nous l'avons reçu dans notre cœur comme Seigneur et Sauveur et dans tous ceux qui se sont engagés en son nom dans l'eau du baptême pour le servir fidèlement en Esprit et en Vérité et qui sont nés de nouveau, travaillant conformément à son Esprit et selon sa Parole. Je confirme donc au nom de YéShWa Ha MeShYa, Jésus Le Messie, que j’adore par-dessus toute chose, que la Sainte Cène est un acte plus spirituel que charnel. Ce n’est pas une pratique traditionnelle, une rituelle, mais, selon la Volonté de l’Esprit et conformément à la Parole de Dieu révélée prononcée dans cet exposé pour rétablir la Vérité en son nom, c'est Le partage de la Parole de Dieu et la prise de part active dans ses souffrances pour le salut des âmes, et non la distribution et la manducation du pain et l'absorption du jus de raisin ou du vin comme nous le faisons traditionnellement dans nos communautés. Et puis, pour ceux qui cherchent à savoir plus de précision, je dis soit du vin soit du jus de raisin, c'est pareil, les deux sont issus du fruit de la vigne. Et le seigneur n’en boirait plus jamais jusqu’à ce qu’Il le boira nouveau dans le Royaume avec nous. Amen.
Ce n'est donc ni du jus, ni du raisin, qu'il faut, mais il faut donner de la nourriture solide, sanctifiée et sanctifiante à ses enfants au temps convenable, c'est-à-dire au temps que le Seigneur veut selon les directives de son Esprit Saint. Il faut annoncer la Parole de YéShWa Ha MeShYa, distribuer la Parole de Dieu, l'Evangile de la Croix, la Prédication de la Croix au jour le jour selon la Volonté du Très-haut. Il faut prendre sa croix, chacun pour sa part, et souffrir pour sa part dans le Corps de Christ étant membres du Corps, conformément à sa mort et à sa résurrection, pour le salut de nos frères et sœurs encore sous le joug du diable. L'apôtre Paul exhorte ses contemporains et leur dit:
"chaque fois que vous faites cela, vous annoncez sa mort jusqu'à ce qu'Il vienne..."Comprenant bien la profondeur des Paroles qu’YHWH-Dieu faisait sortir de la bouche de l’apôtre Paul à ce sujet, et mettons les en pratique en faisant le travail que le Seigneur nous donne d’accomplir selon la Vérité en suivant les directives de l’Esprit de Christ. La mort du Christ est-il pour nous qui avons déjà été affranchis par sa mort et sa résurrection ou pour le monde? Nous sommes déjà morts avec Lui dans le baptême, et sommes ressuscités et assis à droite de son trône en Christ. Christ, et nous avec Lui, ne pourra mourir deux fois. Aussi en partageant la Parole de Dieu, en annonçant l’Evangile, en prêchant la Prédication de la Croix, nous annonçons à ceux qui ne Le connaissent pas encore la Mort de Christ et son Sang, sa Résurrection et son Esprit pour leur salut, et nous nous tenons à cette tâche selon les directives de son Esprit qui coordonne les actions de tous les membres de son Corps pour son édification, jusqu’à ce qu’Il revienne. Amen ! En effet, si le fait de manger le chair et de boire le sang du Seigneur était annoncer sa mort, c'est à ceux qui n'ont pas encore connu Christ afin qu'ils soient eux aussi sauvés et parviennent à la connaissance de Ha MeShYa à l’état d’homme fait. Voilà la profondeur de cette Vérité. Nous nous glorifions de sa mort qui agit en nous et de sa résurrection qui agit dans eux selon que Dieu le veut, et tout pour la seule glore de notre Seigneur. Amen. Ainsi conformément à sa mort, frères et sœurs, travaillons avec notre chair au moyen de la foi dans notre Corps Unique qui est Christ afin de sauver plusieurs de nos frères et sœurs humains pour lequel Il a été crucifié, selon sa Volonté et par sa grâce en partageant sa Parole et en aspergeant son Sang par la Foi en Lui, supportant avec patience nos souffrances et nos peines présentes par l’Amour de nos prochains à cause de son Nom et surtout à cause de l’Amour dont Il nous a aimés lorsque nous étions, nous aussi pécheurs. C'est de cela dont nous devons nourrir Christ qui est en nous: et non des rondelles de farine non levé et du vin ou du jus de raisin. C’est de cette façon que Christ veut être nourri au travers de notre chair. Gloire et louange soient rendues à notre Seigneur et Dieu qui nous a jugés dignes d’une telle marque ineffable d’affection, nous qui étions des pécheurs et qui n’avions aucune possibilité de bénéficier de nous-mêmes de ses prérogatives divines réservées à ses saints dans les lieux très-hauts. Mais chacun fait ou fera selon ses convictions: car, certains diront que tout ce qui n'est pas fruit d'une conviction, est péché. Moi, je vous dis que toute conviction qui n’est en Christ, bâtie sur la Parole de Dieu et selon le Saint Esprit de YéShWa Ha MeShYa, notre Seigneur et Sauveur, est péché, et pire, après avoir entendu ce qui est révélé ici, est le reniement du Saint-Esprit et désobéissance à la Parole de Jésus-Christ. EN CONCLUSION__________________________________________________________________________Eu égard à tout ce qui est dit ci-haut à Bible ouvert, je crois en deux choses. Les chrétiens nés de nouveau, doivent arrêter cette pratique traditionnelle que le Seigneur n'avait pas instituée de cette façon rituelle. Puisqu'il dit expressément:
"Je ne boirais plus désormais de ce fruit de la vigne jusqu'à ce que j'en boirai du nouveau avec vous dans le royaume..." Matthieu 26, 17-25.C'est-à-dire que dès le moment qu'Il avait fini de boire de ce fruit de la vigne avec les disciples pendant ce repas de pâques, il n'en boirait plus jusqu'au paradis où il en boira du nouveau à la noce de l’Agneau, c'est à dire qu’Il boira du vin nouveau avec nous, tous les chrétiens nés de nouveau et sauvés de la tribulation au renouvellement de toute chose, lors des noces de l'agneau dans les lieux célestes. Dans Luc 14, 25, il est écrit:
"... jusqu'au jour où je le boirai nouveau dans le royaume..."Comme chez Matthieu, il est bien clair, bien-aimés, qu’au moment où je vous parle, Le Seigneur ne boit plus du fruit de la vigne jusqu'à ce qu'il LE boirai NOUVEAU dans le royaume... Puisqu’il est en nous spirituellement et non charnellement... Par analogie, il ne mange pas non plus de ce pain de blé, fruit de la terre. Car, "l'homme ne vivra pas de pain, mais SEULEMENT de TOUTE PAROLE qui sort de la BOUCHE de Dieu." En effet, n'ayant plus de chair et vivant dans nos chairs, nous, les membres de son Corps spirituel que sont les chrétiens sincèrement nés de nouveau et fidèles à leur poste dans le Corps de Christ, Ha M'ShYH, C’est Lui « l’Homme dont il s’agit ici, ne mange plus de ce pain et ne boit plus de fruit de la vigne que nous partageons traditionnellement dans la sainte cène que nous célébrons dans nos différentes communautés selon ce rituel liturgique... Selon qu’Il dit : « je ne boirais plus du fruit de la vigne jusqu’à ce que j’en boirais du « nouveau » dans le Royaume... » Mais Il est dans la Parole que nous témoignons, que nous partageons et que nous distribuons tous les jours en son nom pour le salut de quiconque croit. Il est avec nous dans les épreuves lorsque nous prenons notre part de souffrance dans son Corps pour gagner une âme, pour intercéder sur un cas et même lorsque nous souffrons d'une persécution à cause de son nom, Il est avec nous et son Sang nous couvre et nous purifie afin que le méchant ne nous atteigne et que son esprit manifeste sa puissance en accomplissant sa Parole qui sort de notre bouche selon son Esprit... Cette vérité est bien établie lorsque nous regardons que les disciples n'ayant pas encore compris la profondeur spirituelle de cette Parole "faites ceci en mémoire de moi", ont commencé à célébrer "la sainte cène" de cette façon charnelle. Et ce rituel est devenu traditionnel à la longue, creux et religieux par excès. En lisant les épitres de Paul, nous voyons effectivement, qu'il y a eu des écarts de conduite des disciples. Il s’agit bien des disciples. Ils n’étaient pas plus ni moins spirituels que nous. Mais simplement, ils n’avaient pas encore reçu cette révélation, le Saint-Esprit montrant par là qu’il fallait prendre une autre voie, parce que la Sainte Cène ne se déroulait pas comme cela devait se faire évangéliquement et selon la Volonté de Ha MeShYa, Le Christ, notre Sauveur... Parce que simplement, sachant qu'il n'y a pas de hasard dans les choses du Seigneur, YHWH-Dieu lui même n'était pas et n'est pas toujours d'accord avec la façon dont cette chose est faite. C’est donc Lui qui permettait ces écarts de comportement des disciples pendant ce repas pratiqués selon leur entendement afin que nous comprenions et que nous saisissions que ce n’était pas comme cela que nous devions célébrer la Sainte Cène.
"Faites ceci en mémoire de moi".C’est en Esprit que cela devrait se faire et non selon la chair et les rudiments traditionnels du monde religieux. Or spirituellement, manger ou partager la chair de Christ, c’est lire, étudier, méditer, partager et annoncer sa Parole de Jésus qui est le véritable Pain de Vie descendu du ciel comme nous l’avions bien explicité à soi-même et à tout homme ; et boire et asperger son sang, c’est annoncer sa mort et sa résurrection et participer à ses souffrances pour le salut de tous ceux qui sont encore sous le joug de l’esclavagisme du diable, jusqu’à ce qu’Il revienne. C’est Lui qui fera sonner par son ange la trompette de la fin. Amen. Ainsi, pour nourrir Christ qui est en Lui, l'homme né de nouveau, ne devrait manger que la Parole de Dieu et ne boire que le Sang de Christ versé sur la Croix:. Car La Vie de Jésus-Christ, YHShWH HA M’ShYH, est dans son sang,. Or sa Parole est Esprit et Vie, donc son Sang est dans sa Parole. En effet, l'Ame, donc la Vie de Jésus Le Messie est dans son Sang versé sur la Croix pour nos péchés selon sa Parole éternelle, par Amour pour nous, tout homme créé à son image. Amen! Que le Dieu de gloire et de toute miséricorde, vous bénisse au travers de cette lecture, et vous couvre, si vous le voulez, par son sang. Amen A Lui soit la Gloire et la magnificence pour toute l’éternité. Car l’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange.. Heureux donc ceux sont appelés au festin de noces de l’Agneau ! Et tout esprit qui atteste que YéShWa qui est Dieu, est venu Lui-même sur terre sous une forme humaine comme Ha MeShYa, est de Dieu. Ces Paroles sont les véritables Paroles de Dieu. Amen. Votre frère LEONARD ITOUMI NOUMEN,Humble esclave de son Seigneur, Dieu, Maître et Sauveur,Yeshoua Ha Meshiah.

vendredi 7 septembre 2007

TO THE WIFE OF CHRIST.

TO THE WIFE OF CHRIST "A CHIEF SIGN, A SEER OPENS THE WORD" PART 1"LOOKING THROUGH THE EYE OF THE BODY"
The Lord Jesus is always full of mercy and love to his Wife and is continually giving her his Word through the true ministry of Jesus Christ. The True Ministry of Jesus Christ is not a man taking the place of God but it is "God taking the place of a man". When God steps into the office of a man and begins to open his word then be assured a seer is on the scene and God is moving for his people.
THE.SUPER.SIGN_ SHREVEPORT.LA V-17 N-7 FRIDAY_ 63-112940 Prophets are the chief sign. God's chief sign is a prophet. Now I'm going to speak a few minutes about that. They are His Word made manifest for that age, and that's the reason a prophet is always God's chief sign. He has never sent a judgment upon the earth without first sending a prophet. Just see, and search the Scriptures. A prophet is the chief sign of God, to His people,
If you want to know how God is fulfilling his word find a prophet and go to his word. We are taught by William Branham that a prophet is an interpreter of the word in his life. In other words a true seer will catch the Word of the Hour and interpret it to the true believers.
THE.FEAST.OF. THE.TRUMPETS_ JEFF.IN V-3 N-16 SUNDAY_ 64-0719M107 Now, these acts, Malachi 4, and all this, and Hebrews 13:8, "Jesus Christ the same yesterday, today, and forever," He remains forever the Word, the Word made manifest. That's exactly what He declared the prophets. A prophet doesn't only mean "a seer or forth-teller; " it means "a revealer of the Word that's written." In his own life, his own works, reveals and vindicates the Word of that day; like Noah building the ark; Moses down there; whatevermore; and any promise, the promised Word for that hour.
A Seer is the "Eye" of the Body of the Lord. The entire Word Body sees through the Eye and acts accordingly. The functions of the Word Body are not limited if the Body operates through the Eye. In the natural flesh body the eye is the only body part that is directly attached to the brain. The eye has twenty-two collective nerves to the brain. The Eye transmits direct signals to the mind of the brain and the intelligence transmits its commands accordingly. The Eye is directly connected to the mind and its functions. So is the Eye of the Lord's spiritual Body.
REVELATION 1:7 Behold, he cometh with clouds; and every eye shall see him, and they also which pierced him: and all kindreds of the earth shall wail because of him.
We know the scripture above is not referring to the natural eye. Jesus said that the time would come when the world would see him no more, but we would see him. The scripture is referring to the Eye of the Body of the Lord. The Word Body has Seven Eyes and all seven prophets saw the Word for their day, or the Coming of the Lord.
THE.BREACH.BETWEEN. THE.SEVEN. CHURCH.AGES. AND.THE.SEVEN. SEALS_ JEFF.IN SUNDAY_ 63-0317E 102-1 {235} Zechariah 3:8 and 9: Hear now, O Joshua the high priest, thou, and thy fellows that set with thee: for they are men wondered at: for, behold, I will bring forth my servant the branch. (Christ) For behold the stone that I will lay before Joshua; upon... stone--one stone shall be seven eyes--seven eyes: behold, I will engrave the engraving thereon, saith the LORD of hosts,... I will remove the iniquity of the land in one day. Now, let's turn over to Zechariah 4:10--4:10. Listen.... who has despised the day of small things?... (God in simplicity. See?)... for they shall rejoice, and... see the plummet in the hands of Zerubbabel with whose--with those seven; these are the eyes of the LORD, which run to and fro through the whole earth. The seven eyes--eyes mean seeing. Seeing means prophets, seers. This Lamb had seven horns, and on each horn had an eye: seven eyes. What is it? Christ and His Bride. Seven Church Ages, out of there was seven prophets that went forth, seven seers, eyes. So the last one must be a seer.
The picture is seven prophets removing the iniquity from the land in one day. We know "The Land" is the message wherein the people are dwelling. And we know that "One Day" is the age in which the message comes forth. God sent seven prophets with a message to the people and removed the iniquity of falsehood and denomination in their day and its message. The Body of the Lord is made clean through the Seer who removes the iniquity by the message of the hour. The Seer is not only a prophet but he is the Eye of the Lord running to and fro in through the whole earth; the Seer is the Coming of the Lord.
AMOS 3:7-8 Surely the Lord GOD will do nothing, but he revealeth his secret unto his servants the prophets. The lion hath roared, who will not fear? the Lord GOD hath spoken, who can but prophesy?
A Seer catches the mystery of his age and reveals the mystery to the believers for their rapture into the Coming of the Lord. The Word of the prophet is made flesh in the believers as they are sealed into the vision of the Lord for their day and by their message. A great happening appears on earth and the believers break out of the old mold into revival and are en morphed into another form of God in the earth. How are they en morphed? The believer is en morphed by accepting the Word of the prophet; the Coming of the Lord in the earth. The Word en morphed is a Greek word that means "To change from one form to another, to have a transformation of the Eye". The Eye of the Lord in the earth is always sent to bring to us transformation and to enable us to see the move of the Lord in the earth.
Without the "Eye" we can not catch the move of the Lord around us. The Lord was clear that he would do nothing without revealing it to his "Eye"; the Seer in the earth. The "Eye" must be single and when it is single the whole body is full of light. There is no double vision, the eye is focused as the Seer reveals one thing, Christ in the earth!
LOOK.AWAY.TO. JESUS_ JEFF.IN V-2 N-17 SUNDAY_ 63-1229E219 Here not long ago, I had a pair of field glasses. I was trying to watch some antelope, or an antelope over in a field. And my son was trying to show me, and he is quite a bit younger. So he said, "Take them glasses, daddy! There stands the antelope, right out there!"I said, "I can see him with my natural eye."He said, "Take these glasses."220 When I looked, I seen about ten antelopes, but the glasses was out of focus. And when I went to focus them in, all ten of them become one.221 And if you will focus your mind to God's Word, the three will be One. See? But your ecclesiastical glasses get out of focus when you try to make Him three. He is One. See?222 But it depends on what you are looking at. What do you see when you do look? Remember, you can only see Him as you look at Him through the Word. You can't look at Him through a textbook. You can't look at Him through a creed. You will see two or three gods, and everything else, in them creeds. But look at Him through the Word, and you'll see that He is "Emmanuel, 'God made flesh among us.'" He said, "I am God, and besides Me there is none other." He is God.
When the Eye is single you can see the Coming of the Lord. The Seven Eyes of the Lord brought a single revelation and that is his coming to each age through a Seer walking the earth. The Seer caught what God wanted him to do and fulfilled his part of the mystery in earth. The believer caught the Coming of the Lord through the prophet of the age and focused on the Word of that prophet. Their Eye was en morphed and they saw the Word of their age. The rejecters of the Word prophet missed the Lord's return in their age and were plagued with the worst plague to ever strike an age; unbelief. When unbelief strikes the age dies and all that is left is the blackness of ashes as the believer was raptured out of the age before the judgment strikes the rejecting world.
VICTORY.DAY_ SIERRA.VISTA. AZ SUNDAY_ 63-0421333 Remember, a complete victor, and single your focus on Jesus Christ. He's the same yesterday, today, and forever. And someday, with your eye single-looking, He will come from the sky with a Shout, the Voice of the Archangel . The dead in Christ shall rise.
Many people think the above scripture is a future event. However, the Seer to our age focused our Eye to the true revelation of the resurrection. He said, "If you have a Seed of God in you when it is germatized IT IS THEN that it rises in resurrection. The Seer en morphed our Eye to see the resurrection in a person before death, not after death. When you see this revelation your Eye will single in and focus on the correct resurrection and stop searching in the future for a fairy tale fable resurrection. Look below at the Seer's view of the resurrection and let him focus your Eye to the True Word.
I.AM.THE.RESURRECTI ON.AND.LIFE_ CAMPBELLSVILLE. KY MONDAY_ 63-111853 And any perverted life from God cannot live again. We must be born again.54 But as surely as that seed is germitized, it's then it rises again. There's no way to keep it from rising again. It's got to, because it's germitized and its botany life is in it.55 Now, a believer has the Life of Christ within him, Who rose up first for our justification, to prove there is resurrection of the human life, a human body, that we live again because we been germitized; in other words, born again, of the Holy Spirit.
The human body was dead in the things of the world, an alien to the economy of God and walking dead in the earth. And the resurrection came! The Person of Jesus Christ germatized the Seed Life of God within us and we resurrected to live again. How can this be? He said, "In other words, we are born again of the Holy Spirit". The Seer en morphed our eyes to Catch the Word Body in us and see that when it woke up to the Word of the day it resurrected our human body to a greater form by the new birth. When a Seer focuses on something, that is our Eye on the move, and he is en morphing the Word for our day so we can see and believe. Do not miss this simple truth or you will miss the coming of the Lord in your day.
Focusing our Eye on the correct position of the resurrection was one of many things that the Seer did for us as he ran to and fro in the earth. If you miss the Coming of the Lord through his prophet's then you will never catch the move of the Lord in the earth. If your Eye is en morphed to see the Coming of the Lord then you will see Eternity unfolding before you as every thing that is Eternal will open before your "Eye".
IT.IS.THE.RISING. OF.THE.SUN_ JEFF.IN V-3 N-12 SUNDAY_ 65-0418M309 And the very seven Angels, which represented the Seven Churches all completed, and we couldn't even see It. They did, they took the picture, not us. And there He is, standing there, Supreme Judge; showing that He is Alpha and Omega, the beginning and the end. What identification! Quickening Power did that to us.310 Quickening Power lets us see His coming. Quickening Power snatched us from death to Life. Quickening Power gives discernment; to know what's wrong with you, and what to do; what you have done, and what you ought not have done; and what you should have done, and what you will be. Quickening Power, all these things! Our Lord Jesus is so full of quickening Power, He was all of It, together.
God quickens your "Eye", your Seer, to catch the Coming of the Lord and you are en morphed because you are a believer in the Word that is revealed by God's Seer; his Eye in the earth. There is no other way, no other God, no other nothing that will awaken you to the Coming of your day and its message. We will look at the many things that our Seer caught in this day and it will amaze and shock some as we look through the "Eye" of the Body and single our focus to believe the Word before us. The Seer is here, we are en morphed and my prayer is that through this series we can see reality by focusing our glasses to catch the Word for our day.
WHAT.IS.THE. ATTRACTION. ON.THE.MOUNTAIN_ JEFF.IN V-8 N-8 SUNDAY_ 65-0725E147 Everything that... That shall never die. It's constantly unrolling Itself. From the very thing happening, to the picture being Jesus standing looking at us; and now exactly on Sunset Mountain , and the sunset Light. The evening Light has come, God vindicating Himself. What is it? It is the facts that God and Christ are one. The "white," how many seen it, the white wig upon Him, as we talked in Revelation 1? See, the Supreme Deity, Supreme Authority; no other voice, no other god, no other nothing! "In Him dwells the fullness of the Godhead bodily." The Angels Themselves was His wig. Amen.
Your servant always,Brother Léonard Itoumi, MemberLighthouse Christian Fellowship1304 Saint Adelbert AvenueDayton, Douala 7044www.lcfministries. comcontactus@lcfminist ries.com
Paltalk Services: Every Sunday & Monday 8:00 P.M. Eastern. Room Directions: Click "Chat Rooms", then "Religion & Theology", then "Christianity", then "1LighthouseFellowship.

jeudi 6 septembre 2007

Puis-je etre sauvé?Que dois-je faire?

Voici une bonne question qu'on devrait tous se poser.La Bible ne révèle que deux chemins;le chemin du ciel et le chemin de l'enfer.Le ciel est la demeure de Dieu,étincellante de beauté.L'enfer est le lieu destiné aux pécheurs,au diable et ses enfants et ils seront tourmentés jour et nuit,pour toujours.Que dois-je faire pour aller auprès de Dieu?Si vous n'etes pas chrétiens,vous n'etes pas nés de nouveau,car Jésus a dit,"vous devez tous naitre de nouveau.(jean3:7)
Que signifie naitre de nouveau?cela veut dire que Dieu vous donnera un coeur nouveau,et qu'il vous rendra capable d'obéir à ses lois(Ezéchiel36:24-27).Vous devez renoncer à vos actions indignes,à votre mauvaise conduite,et vos mauvaises pensées.Jésus vous révélera sa volonté.Il effacera vos péchés et purifiera votre coeur pour que rien ne vous sépare de Dieu.(Actes3:19).Vous deviendrez une nouvelle personne et vous ferez sa volonté,ainsi que Moise qui préféra plaire à Dieu et comme Marie qui choisit la meilleure part en s'asseyant aux pieds de Jésus pour écouter sa parole.(Hébreux11:25,Luc10:42).
Qui a besoin de cette nouvelle naissance?Les hommes,les femmes,les garçons et les filles,tous ceux qui peuvent distinguer le bien et le mal ont besoin de cette nouvelle naissance.Esaie dit,'nous errions tous çà et là comme un troupeau éparpillé,chacun suivait sa propre vie"(Esaie53:6)."En réalité ce sont vos crimes qui dressent une barrière entre vous et votre Dieu;ce sont vos propres fautes qui le poussent à tourner la tete pour ne pas écouter."(Esaie59:2).Maintenant nous devons commencer une nouvelle vie.Jésus le déclara très simplement à Nicodème qui était un chef des juifs,et il lui dit"...personne ne peut voir le Royaume de Dieu s'il ne nait de nouveau."(Jean3:3-8).Il lui expliqua que c'était une naissance spirituelle que le Saint-Esprit accomplissait.Nous ne pouvons pas la voir comme la naissance d'un enfant,mais nous pouvons la sentir comme nous sentons le vent qui souffle.
Aujourd'hui,Jésus nous dit,"Venez à moi vous tous qui etes fatigués de porter un lourd fardeau et je vous donneraidu repos.Prenez sur mon joug et laissez-moi vous instruire,car je suis doux et humble de coeur,et vous trouverez le repos pour vous-memes.Le joug que je donnerai est facile à porter et le fardeau que je mettrai sur vous est léger."(Matthieu11:28-30).Le jour du jugement,après la mort,nos péchés nous sembleront de lourds fardeaux.Jésus nous implore de déposer nos péchés à ses pieds pour que nous soyons reconciliés avec Dieu."(Romains5:11).,et pour que nous soyons déchargés de notre lourds fardeau.Jésus a souffert sur la croix pour nos péchés,il a versé son sang et il mourut-en sacrifice"...pour que nos péchés soient pardonnés,et non seulement les notres,mais aussi ceux de tous les hommes."(1Jean2:2).Nous devons réaliser que nous avons péché et que nous sommes coupables.Croyons fermement que jesus a souffert,qu'il est mort pour nos péchés,et que maintenant nous sommes acquités.Nous lisons dans les Proverbes,"Rien ne réussit à celui qui cache ses fautes,maisDieu pardonne à celui qui les avoue et y renonce.(Proverbes28:13).
Meme si vous etes un grand pécheur,il ya de l'espoir."Venez donc,dit le Seigneur,nous allons nous expliquer.Si vos crimes ont la teinte du sang,peuvent-ils devenir blanc comme neige?S'ils sont rouge vermillon,peuvent-ils prendre la blancheur de la laine?"(Esaie1:18).Si nos péchés sont aussi noirs que la nuit Jésus veut les laver et ils deviendront blanc comme la neige.Le Seigneur nous invite à venir à Lui avec tous nos péchés.Il nous délivre de nos péchés par sa mort et nous pouvons etre avec ceux"...qui ont passé par la grande tribulation."Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau,et sur la croix son sang fut versé pour nous.
La Bible nous dit que tous ont péché et sont privés de la Gloire de Dieu.(Romains3:23).Dieu ne nous laisse pas sans espoir,il appelle maintenant tous les hommes,enen tout lieu,à changer de comportement.(Actes17:30).Mais si nous confessons nos péchés à Dieu,nous pouvons avoir confiance en lui,car il agit de façon juste:il pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout mal.(1Jean1:19).Sinous avons fait du tort à quelqu'un ,ou créé des des ennuis,si nous avons volé,menti ou triché,nous devons l'avouer à cette personne ainsi qu'à Dieu.Nous devons rendre ce qui ne nous appartient pas.Luc nous raconte l'histoire de Zachée qui était pret à rendre le quadruple dont il s'était emparé malhonnetement.(Luc19:1-10).Comme Zachée,nous devons regretter nos péchés et les confessern à ceux que nous avons offensés,pour venir à Jésus de tout notre coeur,de toute notre ame ,de tout notre esprit et de toute notre force.(Marc12:30).
Nous devons croire que Dieu a ressuscité Jésus des morts,aujourd'hui Jésus est vivant.- et nous devons confesser que Jésus est notre Seigneur et Sauveur.

lundi 3 septembre 2007

Les trois(3)compagnons de Daniel dans la fournaise

Le prophète DanielUn message pour notre temps
3. Trois jeunes gens non conformistes
"Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait." (Romains 12:1-2)
Cette exhortation exprime une alternative : ou bien se conformer au siècle présent, ou bien être transformé par le renouvellement de l'intelligence. Dieu cherche aujourd'hui des témoins non conformistes, prêts à porter l'opprobre de Christ en demeurant fidèles.
Nous retrouvons ce contraste dans la magnifique histoire des trois compagnons de Daniel dans la fournaise. Que de fois, enfants, nous avons vibré à l'écoute de ce récit de l'Ancien Testament ! Mais l'aurions-nous laissé de côté, maintenant que nous sommes adultes, parce qu'il n'aurait plus rien à nous dire ?
1) Des résistants intrépides
Bien des années se sont écoulées depuis le songe de Nebucadnetsar en Daniel 2. Le dictateur s'est emparé de nouveaux royaumes; c'est peut-être au cours de cette période que Jérusalem est tombée entre ses mains. Toutes ces victoires ont encore attisé son orgueil. C'était déjà agréable pour le monarque d'apprendre de la bouche du prophète qu'il était "la tête d'or". (Daniel 2:38) Mais il voulut être représenté par une statue entièrement en or. C'est à cette fin qu'il dressa dans la vallée de Dura un colosse tout en or.
En Daniel 2, Nebucadnetsar vit en songe une statue préfigurant le déroulement des événements internationaux au cours des siècles. En Daniel 3, il élève une statue exaltant sa propre personne, puis il exige que tous les peuples se prosternent devant elle. Nous sommes donc en face de l'aspect religieux de sa dictature : Nebucadnetsar veut qu'on l'adore par image interposée. Chapitre profondément évocateur sur le plan prophétique, Daniel 3 correspond à Apocalypse 13, où nous retrouvons un super-dictateur exigeant des nations qu'elles fléchissent le genou devant lui.
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il importe d'examiner le rôle de Babylone dans la Bible. Il en est question dans les premières pages, au milieu et tout à la fin de l'Ecriture. Après le déluge, Nimrod, vaillant chasseur devant l'Eternel, règne à Babel : (Genèse 10:10) Là, les hommes se liguent pour élever une tour dont le sommet atteigne le ciel, c'est-à-dire serve à une recherche astrologique, véritable provocation au Dieu des cieux qui devra les disperser en confondant leur langage. (Genèse 11:3-4, 7-9) Dieu avait intimé aux fils de Noé l'ordre de se disperser sur toute la terre, mais Nimrod s'était insurgé contre la volonté divine en choisissant la concentration "afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre". (cf. Genèse 9:1 et 11:4) Cependant, le Souverain des cieux ne toléra pas cette révolte et y coupa court par la confusion des langues, ce qui contraignit les peuples à se disperser sur la face de toute la terre.
Au milieu de la Bible, (2 Rois, 2 Chroniques, Jérémie, Daniel) Babylone nous est dépeinte dans ses caractéristiques essentielles : déploiement de richesses, puissance militaire, exaltation de l'orgueil humain et surtout élaboration d'un système politico-religieux faisant appel à l'adoration universelle. Là encore, le Tout-Puissant interviendra de manière foudroyante. Alors que Belschatsar, le petit-fils de Nebucadnetsar, s'abandonnera à des orgies blasphématoires, la main divine gravera sa condamnation sur la muraille, et Babylone l'imprenable passera en une nuit sous la domination des Perses. (Daniel 5:24-31)
Tout à la fin de la Bible apparaît la dernière mention de Babylone, présentée cette fois comme la grande Babylone, "la mère des impudiques et des abominations de la terre". (Apocalypse 17:5) Il s'agira d'une autorité spirituelle despote coiffant l'armature politique d'une confédération d'Etats unis à l'échelle planétaire. "Les nations boiront du vin de la fureur de son impudicité"; (Apocalypse 18:3) elle exigera des hommes qu'ils fléchissent le genou devant elle et la baisent. D'une part l'Antéchrist assurera sa suprématie politique mondiale; d'autre part, le faux prophète se présentera comme le super-pape de cette Babylone; chef incontesté d'une religion œcuménique et syncrétique pétrie dans les philosophies hindouistes du Nouvel-Age et devenue obligatoire, l'adversaire de Dieu s'assiéra dans le temple de Dieu, se faisant passer pour Dieu. (2 Thessaloniciens 2:4) Mais là encore le châtiment céleste sera foudroyant, puisque la grande Babylone sera engloutie "en une heure" par le courroux divin (voir aussi chapitre 5). (Apocalypse 18:8, 10, 16, 18, 21)
La statue de Nebucadnetsar était de dimensions fort impressionnantes : 60 coudées de hauteur et 6 de largeur, soit environ 36 m et 3 m 60 (il s'agit vraisemblablement de la coudée sacrée, mesurant environ 60 cm). Ce monument, flatteur pour Nebucadnetsar, symbolisait donc l'exaltation de l'homme parvenu au degré suprême de ses performances techniques et au faîte de sa gloire. Si dans l'Ecriture le nombre 7 fait allusion à la perfection divine, le chiffre 6 évoque l'homme dans ses réalisations. Dieu décréta que l'homme travaillerait 6 jours; (Exode 20:9) Pharaon prit 600 chars d'élite pour poursuivre Israël; (Exode 14:7) Goliath, le héros des Philistins, mesurait 6 coudées et maniait une lance de 600 sicles de fer; (1 Samuel 17:4,7) un autre géant des Philistins avait 6 doigts à chaque main et à chaque pied; (2 Samuel 21:20) Salomon fit des boucliers de 600 sicles d'or; (1 Rois 10:16) 6 degrés élevaient son trône;(1 Rois 10:19) sous son règne, un char sortait d'Egypte pour 600 sicles d'argent (1 Rois 10:29) et, indication encore plus significative, 666 talents d'or arrivaient chaque année à Jérusalem. Et les exemples pourraient se multiplier; bornons-nous à citer le dernier mentionné par la Bible : 666, le mystérieux nombre de la Bête, qui s'imprimera sur tous ceux qui voudront acheter ou vendre, à cette époque où l'ambition humaine aura atteint son paroxysme en la personne de l'Antéchrist. (Apocalypse 13:17-18)
L'analogie entre la statue colossale de Nebucadnetsar et l'orgueil effronté du tyran de la fin des temps est frappante. Il nous faut donc étudier Daniel 3 en rapport avec cette dramatique perspective que les événements actuels préparent activement.
En présence des délégations représentatives de tous les peuples soumis à Nebucadnetsar, la dédicace de la statue fut grandiose : au faste pompeux de la cour vint s'ajouter un effet spécial des instruments de musique. En tous temps, la musique a servi pour envoûter les foules; on estime aujourd'hui qu'une musique de fond dans une usine augmente le rendement du travail, que des enregistrements d'orchestres ou d'airs populaires dans les supermarchés disposent favorablement les clients et les poussent à l'achat. Et pour faire vibrer l'auditoire dans les assemblées religieuses, on compte souvent plus sur les jeux d'orgues – classiques ou électroniques –, sur les batteries ou les percussions de tout acabit, que sur l'action profonde et décisive de l'Esprit de Dieu !
Or, il n'y a rien de nouveau sous le soleil ! Nebucadnetsar savait déjà créer artificiellement une ambiance propre à subjuguer les masses ! De nos jours, le "babylonianisme" n'est pas mort ! Lorsqu'il sera au pouvoir, l'Antéchrist aura aussi ses "fanfares", il mobilisera les plus beaux orchestres, les meilleurs ensembles de cuivres, les musiciens les plus habiles, et il fera sans doute appel aux rythmes les plus envoûtants pour séduire les foules qui l'applaudiront, l'acclameront... et l'adoreront !
Mais revenons à nos trois jeunes Hébreux. Ils se sont courageusement abstenus d'adorer la statue. Des hommes jaloux s'empressent de les dénoncer, car ils veulent à tout prix les évincer de leurs fonctions administratives.
"La jalousie est inflexible comme le séjour des morts; Ses ardeurs sont des ardeurs de feu... " (Cantiques 8:6)
Arme terrible, la jalousie est capable de frapper à mort ceux qu'elle vise. Hélas, elle a souvent été maniée dans l'histoire. Or, dans la grande Babylone de demain, elle inspirera les dénonciations les plus odieuses, et on ne se fera aucun scrupule de livrer à la prison, aux bourreaux et à la mort les témoins gênants qu'on ne supportera plus en raison de leur intégrité.
2) Des témoins éprouvés
Tandis que la foule des peuples est à genoux, Schadrac, Méschac et Abed-Nego restent debout. Ils n'hésitent pas, tout en mesurant les conséquences de cette attitude courageuse. Leur assurance irrite Nebucadnetsar qui les prend publiquement à partie. Les trois jeunes Hébreux ne fléchissent pas. Dans leur réponse à Nebucadnetsar, aucune indécision, aucun compromis; ils sont prêts à tout. Même si le Souverain des cieux décide de ne pas les délivrer, ils lui font totalement confiance, au point de s'opposer ouvertement à Nebucadnetsar:
"Nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée." (Daniel 3:16-18)
Schadrac, Méschac et Abed-Nego acceptent la volonté du Seigneur sans la connaître d'avance. Ils s'y soumettent, même si elle les conduit à la fournaise. De toute manière, Dieu les délivrera de la main du roi, les trois témoins en sont convaincus; leur vie ne leur appartient plus, ils sont prêts à la livrer au feu, ils ont tout donné et ils se donnent eux-mêmes, (cf. 2 Corinthiens 8:5) ils offrent à Dieu leurs membres comme des instruments de justice. (Romains 6:13) Puisque Dieu a dit: "Tu ne te feras point d'image taillée... tu ne te prosterneras point devant elles...", (Exode 20:4-5) il n'est pas question pour eux de fléchir le genou devant la statue de Nebucadnetsar, même si la fournaise est chauffée sept fois. Ne vaut-il pas mieux obéir à Dieu qu'aux hommes ? (cf. Actes 5:29)
Devant leur audace, Nebucadnetsar s'irrite encore plus. Les trois jeunes Hébreux sont jetés dans le brasier chauffé à l'extrême, et la flamme consume leurs bourreaux. En ce moment où toutes les délégations nationales sont représentées à la cour, la délivrance accordée par le Seigneur à ses témoins n'en sera que plus grande ! Dieu veut que sa gloire éclate devant tous.
Le monde s'achemine rapidement vers l'époque où l'Antéchrist exercera ses pleins pouvoirs sur la vie politique, morale, économique, sociale et religieuse du monde. Qu'adviendra-t-il alors des résistants, des réactionnaires, de ceux qui refuseront de fléchir le genou devant ce "Baal" de l'avenir ? (cf. Romains 11:4) Tous les regards se porteront sur eux, leur audace les exposera à l'arrestation et au martyre. L'expérience des trois compagnons de Daniel préfigure le sort à la fois tragique et glorieux de la multitude innombrable de ces vainqueurs des temps de la fin. (Apocalypse 7:9-17) Mais, alors aussi, la gloire divine éclatera aux yeux de tous :
"Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps." (Apocalypse 12:11-12)
3) Des vainqueurs délivrés
Selon un proverbe chinois, il faut que le hasard renverse une fourmi pour qu'elle regarde vers le ciel. Les préoccupations de l'existence nous accapareraient-elles tant que nous ne saurions plus regarder en haut ? Alors, ne soyons pas surpris si Dieu nous arrête dans la course trépidante de notre vie ! Ne nous regimbons pas devant les actes de discipline de notre Père céleste. C'est dans les examens que se révèlent les bons élèves; c'est dans l'épreuve de la foi que se manifestent les vrais disciples.
Une multitude de gens n'auraient rien su du Dieu des cieux, si Schadrac, Méschac et Abed-Nego s'étaient soustraits à l'épreuve suprême. Et lorsque leurs liens se rompirent, ils auraient pu sortir du feu et fuir ! Mais pour eux, la volonté de Dieu était bonne, (cf. Romains 12:2) agréable et parfaite; aussi attendirent-ils que le monarque, saisi d'effroi, s'approche de la fournaise ardente et appelle :
"Schadrac, Méschac et Abed-Nego, serviteurs du Dieu suprême, sortez et venez !" (Daniel 3:26)
La démonstration de l'intervention de Dieu fut d'autant plus éclatante.
Nebucadnetsar n'avait rien pu faire pour sauver du brasier les soldats qui y avaient jeté les trois victimes; il ne pouvait comprendre comment les trois Hébreux marchaient sans liens dans le feu, ni expliquer la présence de ce "Quatrième" qui se tenait à leur côté; et comment aurait-il pu tirer de la fournaise ces hommes qui avaient osé lui résister ? Ce "roi des rois" qui voulait qu'on l'adore dut confesser devant cet auditoire de choix son ignorance puis sa crainte du Dieu suprême.
Le Seigneur fait toujours une différence entre celui qui le sert et celui qui ne le sert pas. (Malachie 3:18) Il n'est pas injuste pour oublier les souffrances de ses enfants. (cf. Hébreux 6:10) Quiconque le confesse devant les hommes, Christ le Seigneur le confessera aussi devant son Père qui est dans les cieux. (Matthieu 10:32) Dans l'ancienne alliance, tout objet ininflammable devait être purifié par le feu. (Nombres 31:23) Or, dans la nouvelle alliance, Dieu réserve à ses enfants l'honneur de passer par diverses tribulations, "afin que l'épreuve de leur foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra". (1 Pierre 1:7)
Après l'expérience de la fournaise ardente, Schadrac, Méschac et Abed-Nego furent honorés devant tous et "le roi les fit prospérer". Nebucadnetsar menaça même des pires châtiments ceux qui tenteraient de braver le Dieu des trois jeunes Hébreux. L'effet du témoignage puissant et sans faille de ces trois vainqueurs eut un retentissement dans tout l'empire.
Lors de la grande tribulation, le courage des martyrs frappera les multitudes agenouillées devant l'Antéchrist. Comme les trois jeunes Hébreux, ils violeront l'ordre du roi et livreront leur corps plutôt que servir et adorer un autre dieu que leur Dieu. (Daniel 3:28) L'épreuve ne leur sera pas épargnée, mais leur justice éclatera aux yeux de tous, surtout quand le monde verra que même "l'odeur du feu ne les aura pas atteints". (cf. Daniel 3:27)
L'Apocalypse brosse devant nous le tableau de ces innombrables témoins : (Apocalypse 6:9-11; 7:9-17; 12:11; 17:14)
"Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation; ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'Agneau." (Apocalypse 7:14)
Après l'enlèvement de l'Eglise, le monde ne sera pas privé de témoins du Seigneur. Les 144'000 Israélites marqués du sceau de Dieu (Apocalypse 7:1-8) et la foule des martyrs de toutes nations (Apocalypse 7:9-17) reprendront le flambeau du message divin que les rachetés auront déposé lors de leur rencontre avec le Seigneur dans les airs. (cf. 1 Thessaloniciens 4:15-17) Mais alors, ils paieront de leur vie leur identification à Jésus-Christ. D'abord plongés dans une fournaise plus ardente que celle où furent jetés les trois compagnons de Daniel, ils ressusciteront ensuite en présence du "Quatrième" et à la vue de tous leurs adversaires :
"Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la Parole de Dieu, et de ceux qui n'avaient pas adoré la Bête ni son image, et qui n'avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans." (Apocalypse 20:4)
Par la grâce de Dieu, nous ne connaissons encore dans notre pays ni la tribulation, ni la prison, ni le bûcher; mais tout disciple du Seigneur est soumis à l'épreuve. Il arrive qu'en certaines situations, elle ressemble à une véritable fournaise sur le plan spirituel. Lecteur, dans votre "fournaise ardente", avez-vous reconnu le "Quatrième", Celui qui se tient à vos côtés au moment de l'examen crucial de votre foi ?
"Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t'embrasera pas. Car je suis l'Eternel, ton Dieu, Le Saint d'Israël, ton Sauveur." (Esaïe 43:2-3)
Est-il nécessaire d'attendre les tragiques circonstances du règne de l'Antéchrist pour que des témoins disent au prince de ce monde moderne : "Non, nous ne servirons pas tes dieux" ? Nous pouvons déjà l'affirmer et, dans nos "fournaises ardentes", nous découvrirons la présence du "Quatnème". Lecteur, prenez courage, car
"aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter." (1 Corinthiens 10:13)
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Etudes des Psaumes

Commentaire des psaumes pour bien les prier et les vivre
Traduction et commentaires par le Rav Yehoshua Ra'hamim Dufour basés sur les livres de nos Sages
Rappel : - la mitsva de sauver les prisonniers - nos prisonniers d'Iran - nos prisonniers de guerre
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Le psaume...
...et son axe
Le psaume 6 et commentaires
pour les malades ou pour les personnes et les communautés qui traversent de grandes difficultés.
Le psaume 20 et commentaires
Dans les épreuves, comment puiser notre intelligence dans l'intelligence divine.
Le psaume 22 et commentaires
L'espoir d'Israël dans le désespoir
Les psaumes 74, 75 et 110 et commentaires
Comment prier en temps de guerre.
Le psaume 91
Comment garder le niveau de la sainteté et de la beauté pendant les peurs de la nuit (sur tous les plans) sans défaillir alors que c'est l'heure des fantasmes, des délires, et des appréhensions?
Le psaume 121 et commentaires
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Le psaume 142 et commentaires
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Commentaire du psaume 6
Ce commentaire se centre sur le premier verset : Psaume 6, 1.
Laménatséa'h bineghinote âl-hachéminite, mizmor lédavid. Au chef des chantres, avec les instruments à corde, à l'octave. Psaume de David. Cette début du commentaire est basé sur le Méâm loêz et nous continuons notre étude dans des sources diverses.
Ce verset, qui pourrait sembler comme une introduction technique hermétique, a une grande importance. 1. Ce psaume est composé par David et on le réfère à plusieurs étapes où il fut gravement malade, ou en péril. C'est le motif pour lequel ce psaume convient particulièrement pour les malades ou pour ceux qui traversent de grandes difficultés. Il a toujours été dit par les Juifs dans les périodes de grand drame ; on l'utilise aussi pour ces motifs dans la prière quotidienne dans la partie des Ta'hanounim ou supplications de demande de pardon. - David fut en péril de mort et le peuple quand il avait recencé le peuple (lisez II Samuel 24, 10 et I Chroniques 21, 16) ; car cette activité manifeste un manque de confiance envers le Créateur et sa sauvegarde et ramène le peuple à des chiffres et numéros. - David passa également une longue période en état de lèpre et en isolement. C'est sa demande d'être purifié en son âme et de bien revenir à D.ieu et à la Torah complètement qui le guérit. Il demanda que ceux qui aiment D.ieu et le connaissent se rapprochent de leur roi David 'voyez le psaume 119, 79) et que ses ennemis sont éloignés (ici 6, 11). - David tomba également malade après l'épisode avec Bat-Chébâ. - David fut également malade par les soucis causés par les nombreux ennemis intérieurs et extérieurs qui l'ont poursuivi pendant sa vie. Ce mal, si gravement ressenti et qui voulait réellement porter atteinte à sa vie est exprimé par l'expression qui parle de "colère" (verset 2) : rien n'est plus dévastateur que la colère. On le voit, ce qui détruit l'homme est aussi bien et également les ennemis du corps, ceux de l'âme et les véritables ennemis externes. Et la solution du retour à la santé ne peut passer que par un retour préalable à la Torah, à une vie droite, à la prière pour demander le salut, à l'humilité et à la confiance. Ce sont toutes ces qualités, et leur parcours pédagogique, qui nous sont proposées en ce psaume. Ce sont aussi les conditions nécessaires à l'heure où Israël est plongé dans la détresse.
2. Quel est le sens de l'expression curieuse : âl-hachéminite, au huitième, à l'octave. A quoi cela fait-il allusion qu'on ait eu le besoin de donner cette indication technique très particulière ? - cela réfère à la harpe à 8 cordes nommée chéminite, selon le nom du chiffre 8 (lisez I Chroniques 15, 21) ; ceci est une illustration mais ne nous fournit pas encore l'explication. - on l'utilisait dans le rite de la circoncision (mila) qui a lieu à 8 jours. Et nous rejoignons la tonalité du psaume de détresse quand on se souvient que Moché rabbénou fut sous l'emprise de la mort et n'en fut sauvé qu'en réalisant la mitsva de la circoncision qu'il n'avait pas accompli. Le psaume nous enseigne ne bien examiner nos manquements par rapport aux obligations morales du Juif quand nous sommes en maladie et danger de mort et, il nous donne l'espoir que nous serons sauvés de même quand nous aurons réparé (lisez Chémote, Exode, ch. 24). - cette mitsva de la mila est la 8e (lisez Rabbénou Bé'hayé sur Chémote 20, 14), après les 7 de base qui furent données à toute l'humanité, donc aux non-Juifs, et qui constituent la base de toute humanité. Nous en avons parlé longuement dans la page du site Modia consacrée aux Béné Noa'h, aux fils de Noé.
Autres sources Le Middrache Bémidbar Rabba 15, 11 dit que la harpe avec laquelle jouent les Lévites au Temple sera de 8 cordes ou de 8 octaves ou de 8 chants (Ibn Ezra) aux temps du Machia'h (le Messie). Le Rambane développe ce thème dans Torate haAdam, 124. Donc, ce psaume, dit, chanté, pleuré, prié dans la détresse nous laisse entrevoir ces temps du Machia'h que tout Juif espère avec impatience. Nous affirmons, avec optimisme et chant et musique, notre foi, et par là nous faisons descendre la bénédiction car elle ne peut se déployer que dans la joie. Précisons que le terme de Néguinote (instruments de musique) refère à cela et, tout étant précis et transmis dans le judaïsme, nous savons que ce psaume est joué sur les instruments selon les modes de Nitsoua'h, de Nigoune et de Zémer. Rachi parle aussi de la bonté complète symbolisée par cet instrument (I Chroniques 3, 11). Et il réfère ailleurs à la splendeur du chant manifestée par David en I Chroniques 29. Le Rambane (sur Béréchite 24, 1) parle en ce sens de la 8e des 13 middotes de Hachém et qui règne sur tout en reliant le jugement et la bonté. En Vayiqra 23, 40, il le relie aussi à la complétude de la Fête de Chémini Âtsérete qui clôture la fête de Souccote (voir aussi Massékète Sofrim 19). Ce jour hachémini est aussi le Roche 'Hoddéche Nissane, le premier jour du mois de Nissane où fut consacré le michkane, le sanctuaire (Rabbénou Bé'hayé, Vayiqra 9, 1). C'est donc, dans la détresse, l'assurance de la présence parfaite. Et cela ne concerne pas seulement notre petite personne mais tout le peuple d'Israël (Rabbénou Bé'hayé, Bémidbar 19, 35). C'est un état si bon, qu'il est celui qui se relie à la Création et qui précède la qualité du Chabbate (Rabbénou Bé'hayé, Dévarim 31, 10).
Nous comprenons maintenant aussi pourquoi, alors, il est parlé de "la ménatséa'h", le chef des chantres, car c'est un travail collectif comme dans un orchestre où chacun est indispensable et apporte sa part (voyez Métsoudote David sur I Chroniques 15, 21). C'est ce qu'exprime merveilleusement le Traité Bérakhote du Talmud de Jérusalem (68a) quand, à propos de cette expression, Ribbi Eleâzar dit que ceux qui étudient la Torah apportent la paix dans le monde. Amen ! Voilà bien un psaume à dire en ce moment. Et le Rambane, dans ses 'Hiddouchim sur le Traité Soucca 49, a dit que cette expression montre bien que la qualité exceptionnelle de ce 8e jour. Et le Roche, dans son commentaire supplémentaire sur le Traité Roche haChana 4b parle de la plénitude qui est atteinte alors. Le Livre Chaâré Ora, 8e portail, développe cela aussi. Le Zohar sur Bemidbar 223b parle de la merveille de ce point où il n'y a plus de séparation entre la victoire et la splendeur. Les Tiqqouné ha Zohar précisent cela en disant : c'est cela qui est exprimé par ces mots du psaume "âl hachéminite", ce la veut dire que nétsa'h Israël, le victorieux d'Israël ne sera pas défaillant et gagnera. C'est le lien de Netsa'h et hod, les étudiants avancés comprendront. En 51b, ils ajoutent que, par ces mots, nous faisons louange à Hachém : ainsi, de la souffrance, nous pouvons nous élever jusqu'au plus haut et au plus fort de la victoire, et cela par la prière qui est nourrie de l'étude, et qui devient modestement capable de se placer sur la science de la prière du Roi David lui-même qui avait épousé toutes les difficultés de nostre condition et les a menées à leur plus haut point ; c'est pour cela qu'il est nommé le Machia'h, le Messie. Et qu'il est une des étapes du déploiement du projet de l'homme, ce qui est indiqué par les initiales du nom de Adam qui dessinent trois étapes : Adam-David-Machia'h. Tout cela le premier verset de ce psaume et il nous éclaire toute la prière qui en découle.
Le psaume 20 10 versets
La ménatséa'h mizmor lé David Au chef des chantres (au vainqueur). Psaume de David.
Hachém te répondra au jour de l'angoisse, il te protégera le nom du D.ieu de Yaâqov. Il enverra ton aide depuis Son sanctuaire et de Sion il t'aidera. Il se souviendra de toutes tes offrandes et Il fera bon accueil à tes sacrifices de ôla (holocauste pure). Il te donnera selon ton coeur, et tes aspirations il les comblera. Nous nous réjouirons dans Ton salut et dans le nom de notre D.ieu comme un drapeau, et Hachém remplira toutes tes aspirations. Maintenant j'ai su que Hachém donne le salut à son machia'h, Il lui répondra des cieux de Sa sainteté, par les forces rigoureuses de sa droite qui sauvent. Ceux-ci c'est dans les chars, et ceux-là dans les chevaux (qu'ils placent leur confiance), mais nous c'est par le nom de Hachém que nous faisons souvenance. Ceux-là ont plié et sont tombés, mais nous, nous nous sommes dressés et éveillés. Hachém hochiâ Hammélékh Hachém, sauve, Roi, yaânénou véyom qorénou Il nous répondra au jour où nous l'avons invoqué. (traduction du dernier verset, selon la découpe précisée par le Ari, zal).

Etude du psaume 22
Le psaume 22 (khaf-lamed) est le plus déchirant de tous les psaumes. Il est un appel depuis la douleur, depuis le désarroi et depuis la détresse les plus grands. En ce psaume, le Roi David nous enseigne comme nous tourner vers D.ieu même dans cette situation. Celui qui souffre est perdu, il ne sait plus si sa plainte est un blasphème inadmissible ou si c'est la vérité de la prière que le Ciel peut entendre. Nous y trouvons les sentiments humains les plus communs dans leur extrême, ce que chacun vit un jour ou l'autre, ce que le peuple Juif vit aujourd'hui en Israël. Que D.ieu nous en délivre rapidement.
C'est la voie thérapeutique nécessaire en ces heures. Commençons l'étude.
Le psaume est composé de trois parties : - le premier verset - les versets 2 à 22 - les versets 23 à 32.
Le premier verset Traduisons les deux premiers pour bien comprendre la note particulière du premier. 1. Laménatséa'h, âl-ayéléte ha cha'har, mizmor lé David. Au chef des chantres. D'après la biche de l'aurore. Psaume de David. 2. Eli, Eli, lama âzavtani ? Ra'hoq michouâti divréi chaagati. Mon D.ieu, mon D.ieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? Loin d'être mon salut, d'entendre mes paroles suppliantes.
Nous voyons qu'avant la chute dans la zone des souffrances, nous plaçons un niveau stable d'harmonie (la musique), de maîtrise (le chef d'orchestre), de délicatesse, de montée de la lumière du jour hors de la peur et des menaces de la nuit (la biche de l'aurore). Reportez-vous à l'étude de Yom Kippour sur cette biche. Cette biche est Israël qui n'a pas l'assurance du jour comme les autres nations, elle ne semble toujours qu'un petit peuple naissant, faible et menacé comme cette lueur de l'aurore mais, en fait, elle a la puissance de la lumière qui va éclater, rayonner comme le jour, parce qu'elle est portée par la puissance du Créateur. Elle est ainsi, disent nos Sages, accompagnée de l'ange d'Israël qu'est Mikhaél (nom qui signifie : qui est comme D.ieu ?). Cette musique du premier verset est brève avant de regarder la douleur. Mais elle est essentielle, comme l'assurance de l'amour maternel chez un enfant. Ayéléte a la même guématria que éméte (vérité totale, de A à Z), vérité absolue qui est celle de la Torah. Ce psaume est comme l'assurance d'Esther au milieu des persécutions de Amane le méchant dont le nom est au verset 21 (hatsila mé 'hérev nafchi, sauve de l'épée mon âme), ce nombre de 21 qui aujourd'hui résonne si douloureusement par les 21 assassinés en Israël en ce seul jour d'aujourd'hui, le 19 Adar. Ayéléte est donc aussi la Chékhina, cette présence divine avec Israël. Le psaume est ainsi la recherche de l'union entre Israël et D.ieu qui est émet. Le Zohar II, 10a et 46a parle de cette union essentielle à propos de ce verset et montre comment l'étude de la Torah est comme un baiser que l'on ne pourra jamais oublier. Le psaume est donc ce rappel d'emblée avant toute prière dans la souffrance. C'est l'assurance que l'aurore va surgit, et plus encore comme il est dit dans le Cantique des Cantiques : "Qui est-elle, celle-ci qui apparaît comme l'aurore, qui est belle comme la lune, brillante comme le soleil, imposante comme une armée aux drapeaux déployés". Cette conscience de la lumière camouflée qui va se déployer est mise en scène sur le site Modia par le grand cercle en page d'accueil, cliquez dessus et vous retrouverez ces thèmes pour celui qui sait voir derrière la banalité du monde.
Deuxième phase (les versets 2 à 22). Elle comprend plusieurs parties : - versets 2-3 : la première confidence de la détresse : "Mon D.ieu, mon D.ieu, pourquoi m'as-tu abandonné, loin d'être mon salut, d'entendre mes paroles suppliantes ? Mon D.ieu, j'appelle de jour et Tu ne réponds pas, de nuit et il n'y a pas de trêve pour moi". L'accusation est impudique, directe, sans fard. C'est un reproche clair et quelque chose d'incompréhensible (bien le drame que vit Israël maintenant, aussi mal gouverné, en une telle dégradation continue et sans aide apparente). Imaginons quelqu'un qui aime et a mis toute sa confiance et se trouve abandonné (apparemment), cela est incompréhensible. Mais n'oublions pas que cette plainte douloureuse s'entoure ou s'enlace dans trois noms divins, le premier Eli n'est pas seulement D.ieu mais son appellation est très amoureuse et possessive : "mon D.ieu", de même que le mot Eloqaï, mon D.ieu. Bien plus, le mot Eli se répète ; et ce nom El est celui qui manifeste la bonté, le 'hésséd de D.ieu.
- Les versets 4 à 6 sont une respiration au milieu de la douleur. Ceux qui ont perdu un proche peuvent sourire, peu habitués encore au malheur, et brutalement le ressenti douloureux remonte et remplit la vie à nouveau. Inversement, dans la douleur, le souvenir de l'amour apporte un apaisement quelle que soit la douleur présente. Ici, c'est le souvenir de cet amour et de la connaissance de l'Aimé qui resurgissent : "Tu es pourtant le Saint, trônant au milieu des louanges d'Israël. En toi nos Pères ont eu confiance, ils ont eu confiance, et Tu les as sauvés. Ils ont crié vers Toi et ont été délivrés ; ils ont espéré en Toi et n'ont pas été déçus". Qui aime, lors d'une séparation, se souvient de tous les mots qui ont été dits, des sentiments, des moments et, malgré les faits présents, ils restent un rocher inébranlable. Il ne peut pas y avoir de rupture de ce qui était dit, montré, prouvé, chanté, jubilé. Il peut y avoir la souffrance décrite précédemment mais le mot "et" (et toi...) relie ces deux réalités sans aucune possibilité de rupture. Le mérite des Pères est toujours ce qui nous sauve ; nous demandons et recevons d'abord le bouclier d'Avraham dans la prière des 18 bénédictions (la âmida). Malgré tout, le mot qui résume est : confiance.
- Puis, remonte la sensation des douleurs cruelles (versets 7-8) : "Moi, je suis un vermisseau et non un homme, la honte des gens, objet de mépris pour le peuple. Tous ceux qui me voient se moquent de moi, grimacent des lèvres, hochent la tête". La description de la réalité terrible est intense, sans camouflage. C'est vraiment ce que ressent celui qui est atteint en son coeur, en son intime, dont le rêve vécu est détruit. C'est souvent l'expérience d'Israël, cette hostilité injuste des nations, des amis externes. Et celui qui subit cela ne peut pas se défendre. Il n'y a guère d'armes devant la méchanceté gratuite. Et alors, la grandeur de Hachém et des patriarches et matriarches, rend encore plus profonde la détresse de ceux qui représentent Israël aujourd'hui et peinent lamentablement.
- Les versets suivants prennent une forme de relation mère-enfant, après que l'on ait évoqué ce couple si différent et si proche (Israël petit face à D.ieu et à ses patriarches). C'est justement cet écart qui doit faire comprendre que la véritable relation doit être celle de la confiance vitale et assurée comme celle que doit prend le bébé puisqu'il n'a aucune possibilité pour vivre en autonomie : "Qu'il s'en remette à Hachém. Que Celui qui le sauve l'arrache au danger, puisqu'Il l'aime". Ce verset, à l'image du culot de Moché Rabénou quand il s'adresse à D.ieu, rappelle à Hachém la logique qui doit être la conduite de Celui qui aime. Et il continue : "Oui, c'est Toi qui m'as tiré des entrailles maternelle, qui m'as fait reposer en sûreté dans le giron de ma mère. Entre tes bras, j'ai été jeté dès ma naissance, dès le sein de ma mère.
- Et la transition se refait à nouveau vers la description de l'angoisse mais, cette fois, en y amenant la présence de D.ieu : "Ne t'éloigne pas de moi car l'angoisse est proche, et nul n'est là pour m'aider". C'est le lot d'Israël. Ne pas oublier en ces heures, aussi bien dans le peuple que face à l'extérieur, que cette expérience à été bien décrite avant même que nous la vivions. Ceci pour nous rappeler et pour nous assurer que l'amour de Hachém nous tient plus qu'une mère ne tient son enfant.
- Alors, la description réaliste et concrète des attaques subies peut se faire (versets 13-19).
- Le verset 20 est comme le fruit de tout un travail thérapeutique. Il pose ceci : Israël a retrouvé sa force et c'est "Toi" vé ata" comme il était déjà dit au verset 4. "Mais Toi, Hachém, ne T'éloigne pas , Toi qui est ma force, viens vite à mon secours". Maintenant, la force retrouvée, elle s'accompagne de prière (versets 20-22). Ce n'est pas une force autonome ni hors de l'amour dit et échangé "Sauve mon âme de l'épée, ma vie de la fureur des chiens, arrache-moi de la gueule du lion, protège-moi contre les cornes des buffles".
La troisième partie, arrive après cet équilibre retrouvé (versets 23-32). C'est la louange, le peuple retrouvé comme lieu de vie agréable, le remerciement, la renaissance à la vie, le souvenir des bontés que l'on rappelle. Le règne de D.ieu sur toute sa Création. Et le peuple d'Israël est appelé alors âm nolad, un peuple naissant ou à naître : en somme, cette fois, la fragilité d'un corps en naissance est accompagnée de force et de renouvellement continu.
Tout ce psaume est une reconstruction du sentiment pour Israël qu'il est fils pour Hachém (Israël hem banim. Baba Batra 10a). Et, sur cette base, nous devons garder vive la conscience que D.ieu exerce sa domination sur les peuples qui prétendent nous persécuter : "Hou mochél bagoyim" (verset 29). Et cela se produit quand Israël a la conscience de son union avec D.ieu, conscience qui se ravive dans l'étude et dans la prière comme le dit Béréchite Rabba 48, 7 sur notre verset 4. C'est ce que faisait le patriarche Israël quand il séjournait chez le méchant Lavane : il restait vigilant dans cette conscience, disant les psaumes pour cela (idem. 68, 11 et 74, 11). Cet état d'apaisement s'appelle en hébreu la yeshiva (Chir ha Chirim Rabba 2, 9, 2): l'individu et le peuple d'Israël vit dans la Torah et les psaumes et le Saint d'Israël est assis (yochév) dans les louanges de Son peuple. Que ces rappels soutiennent chacun en ces heures difficiles, qu'ils redonnent quelques instants d'apaisement à ceux qui souffrent comme les alternances de respiration qu'il y a dans ce psaume, qu'ils fassent souvenir à nos gouvernants juifs de ce qu'ils ont à gérer : la vie d'être vivants qui sont chacun un monde entier, qui sont aimés de D.ieu et constituent Son peuple. C'est pour cela que le Roi d'Israël devait toujours avoir deux rouleaux de la Torah, pour ne pas quitter cette présence et cette conscience : un dans ses situations publiques et un dans sa vie privée. Que ceux qui ont le privilège de ne pas être éprouvés se rapprochent plus de la Torah ainsi vécue avec le coeur pour pouvoir aider et réveiller à la puissance de cet amour maternel ceux qui sont brisés et perdus dans la détresse.
L'ensemble du psaume
Première phase. La confiance en la victoire et l'espoir. 1. Laménatséa'h, âl-ayéléte ha cha'har, mizmor lé David. Au chef des chantres. D'après la biche de l'aurore. Psaume de David.
Deuxième phase (les versets 2 à 22). Elle comprend plusieurs parties : - la première confidence de la détresse : 2. Mon D.ieu, mon D.ieu, pourquoi m'as-tu abandonné, loin d'être mon salut, d'entendre mes paroles suppliantes ? 3. Mon D.ieu, j'appelle de jour et Tu ne réponds pas, de nuit et il n'y a pas de trêve pour moi.
- une respiration au milieu de la douleur. 4. Tu es pourtant le Saint, trônant au milieu des louanges d'Israël. 5. En toi nos Pères ont eu confiance, ils ont eu confiance, et Tu les as sauvés. 6. Ils ont crié vers Toi et ont été délivrés ; ils ont espéré en Toi et n'ont pas été déçus.
- remonte la sensation des douleurs cruelles (versets 7-8) : 7. Moi, je suis un vermisseau et non un homme, la honte des gens, objet de mépris pour le peuple. 8. Tous ceux qui me voient se moquent de moi, grimacent des lèvres, hochent la tête.
- une forme de relation mère-enfant, 9. Qu'il s'en remette à Hachém. Que Celui qui le sauve l'arrache au danger, puisqu'Il l'aime. 10. Oui, c'est Toi qui m'as tiré des entrailles maternelle, qui m'as fait reposer en sûreté dans le giron de ma mère. 11.Entre tes bras, j'ai été jeté dès ma naissance, dès le sein de ma mère.
- la transition se refait à nouveau vers la description de l'angoisse mais, cette fois, en y amenant la présence de D.ieu : 12. Ne t'éloigne pas de moi car l'angoisse est proche, et nul n'est là pour m'aider.
- la description réaliste et concrète des attaques subies peut se faire. 13. Des taureaux nombreux m'environnent, des bêtes puissantes de Bachane m'assiègent. 14. Ils ouvrent contre moi leur gueule, tel un lion qui déchire et qui rugit. 15. Je suis comme l'eau qu'on répand, tous mes membres se disloquent; mon coeur est comme de la cire qui fondrait au mikieu de mes entrailles. 16. Ma sève est désséchée comme un tesson, ma langue est collée à mon palais ; tu m'étends dans la poussière de la mort. 17. Car des chiens m'enveloppent, la bande des méchants fait cercle autour de moi ; comme le lions (ils déchirent) mes mains et mes pieds. 18. Je pourrais compter tous mes os : eux, ils me toisent et se repaissent en me voyant. 19. Ils se partagent mes habits, ils tirent au sort mes vêtements.
- le fruit de tout un travail thérapeutique. 20. Mais Toi, Hachém, ne T'éloigne pas , Toi qui est ma force, viens vite à mon secours. 21. Sauve mon âme de l'épée, ma vie de la fureur des chiens, 22. arrache-moi de la gueule du lion, protège-moi contre les cornes des buffles.
La troisième partie, arrive après cet équilibre retrouvé (versets 23-32). C'est la louange, le peuple retrouvé comme lieu de vie agréable, le remerciement, la renaissance à la vie, le souvenir des bontés que l'on rappelle. 23. Je proclamerai Ton Nom devant mes frères, au milieu de l'assemblée je Te louerai. 24. Adorateurs de Hachém, louez-Le ; vous tous, descendants de Yaâqov, honorez-Le ; révérez-Le, vous tous, postérité d'Israël. 25. Car Il n'a pas dédaigné, Il n'a pas méprisé la misère du malheureux; Il n'a pas chaché de lui Son visage, ni manqué de l'entendre quand il implorait. 29. C'est Toi dont je célévrerai les louanges dans le grand rassemblement ; j'accomplirai mes voeux devant ceux qui Te craignent. 17. Les humbles mangeront et seront rassasiés, les adorateurs de Hachém Le loueront. Que votre coeur renaisse à la vie pour toujours. 28. Les extrémités de la terre se souviendront et reviendront à Hachém, toutes les familles des peuples se prosterneront devant Lui. 29. Car, à Hachém appartient la royauté, Il domine sur toutes les nations. 30. Ils mangeront et adoreront, tous les heureux de la terre ; devant Lui s'inclineront ceux qui descendent dans la poussière, incapables de sustenter leur vie. 31. La postérité lui vouera un culte ; on parlera de Hachém aux âges à venir. 32. Ils viendront et proclameront Sa justice, ils diront au peuple naissant ce qu'Il a fait.
Le psaume 121 Chir la maâlote Cantique des degrés Essa êinaï él hé harim. Je lèverai mes yeux vers les montagnes Méaïne yavo êzri, d'où me viendra mon aide. Êzri méîm Hachém ôssé chamyim vaaréts Mon aide me vient de Hachém qui fait les cieux et la terre. Al yitén lamotte raghlékha, al yanoum chomrékha Il ne donnera pas à ton pied (l'occasion) de tomber, il ne dormira pas ton gardien. Hiné lo yanoum vélo yichane chomér Yisraël. Voici, il ne dormira pas et il ne sommeillera pas, le gardien d'Israël. Hachém chomérékha, Hachém tsilékha âl yad yéminékha. Hachém est ton gardien, Hachém est ton ombre à côté de ta droite. Yomam hacchéméche lo yakéka, vé yaréa'h ba layéla. De jour, le soleil ne te portera pas atteinte, ni la lune pendant la nuit. Hachém yichmorékha mi kol râ, yichmor éte nafchékha. Hachém te préservera de tout mal, il gardera ta vie. Hachém yichmor tsétékha ou voékha méâta véâd ôlam. Hachém gardera tes allées et venues, depuis maintenant jusqu'en l'éternité.
Le psaume 142, intitulé Maskil lé David
1. Maskil lé David biyoto vaméâra. Téfila. Psaume "maskil", de David, quand il était dans la caverne. Prière.
2. Qoli el Hachém ézâq ; qoli el-Hachém ét'hanén. 'Ma voix', vers Hachém je la crierai ; ma voix vers Hachém je supplierai.
3. Echpokh léfanav qi'hi ; tsarati léfanav aguid. Je répandrai devant Lui ma conversation ; ma détresse devant Lui je dirai.
4. Bé hitâtéf âlaï rou'hi, vé ata yadâta nétivati ; Quand je sens s'évanouir sur moi mon esprit, et Toi tu connais mon chemin ;
Bé ora'h-zou ahalékh, taménou pa'h li Sur cette route où je vais, ils ont placé des obstacles pour moi.
5. Habét yamine ouréé, vé éïn li makir ; Regarde à droite et vois, et il n'y a pour moi aucun qui me connaisse ;
avad manos mimménni, éine doréche lénafchi. m'a lâché tout refuge envers moi, il n'est personne qui se préoccupe de moi.
6. Zaâqti élékha Hachém, amarti : ata ma'hsi ; J'ai crié vers Toi, Hachém, j'ai dit : Toi tu es mon abri ;
7. Haqchiva él-rinati, ki-daléoti méod ; Ecoute bien ma supplication, car je suis réduit à l'état de pauvre à l'extrême ;
hatsiléni mé rodéfaï, ki amétsou mimménni. sauve-moi de mes persécuteurs, car ils sont plus puissants que moi.
8. Hotsiah mi masguér nafchi, léhodote éte chimkha Fais sortir de ma prison mon âme, pour louer Ton nom.
Bi yakhtirou tsaddiqim, ki tikhmol âlaï. En moi et autour de moi comme une couronne les justes, car tu me combleras sur moi.
Commentaire sur l'intelligence de David dans l'épreuve Qu'est ce qu'un psaume nommé maskil ? Comme les psaumes 32, 42, 44, 45, 52, 54, 55, 74, 78, 88, 89, et le nôtre 142. La racine du mot est sékhél, l'intelligence. Maskil est une forme hifil du verbe (forme active) et qui veut dire "faire intelligent, rendre intelligent". C'est la caractéristique de David (lire I Samuel 18, 14-15) et cela est surtout dit de lui au début des psaumes.
Rachi sur 142, 1 rappelle ce que disent nos Sages : c'est toujours un psaume qui a été dit par le métourguemane, traducteur. C'est l'origine du nom de famille Tordjman. Ce n'est pas simplement le traducteur, mais celui qui, dans les grandes yeshivotes du temps du talmud reprenait avec une voix de stentor (il n'y avait pas de micro) l'enseignement du maître, le lransmettait à toute l'assistance ; mais il ne s'agit pas seulement d'une amplification de la voix, il fallait aussi le rendre compréhensible pour que l'intelligence augmente. D'où le rôle du métourguemane qui est maskil, "faisant l'intelligence". Rachi se basait sur le Middrache Téhilim pour dire cela. C'est ainsi que ces psaumes maskil nous enseignent des modèles de compréhension et de conduite très importants. Ce même middrache nous enseigne où est l'intelligence de David : - le sage sait que lorsque les épreuves commencent pour lui, cela ne vient pas de lui mais de la volonté de Haqqaddoche Baroukh hou ; rien ne vient de l'homme ou des hommes ou n'est maintenu par eux, ni son intelligence, ni sa force, ni son argent mais de D.ieu seul ; - il sait aussi bénir Hachém en tous temps (34, 2), - sa force est dans le nom de Hachém (Proverbes 18, 1) et en rien d'autre, aussi comment réagit David dans la caverne ? Il prie. - pour tous ces motifs, David dit dans le premier verset : l'intelligence dans l'angoisse est de faire une seule chose, téfila, la prière. Et il va continuer à faire une prière qui est pour nous un enseignement en ces circonstances. - Il sait qu'il y a des conditions pour être exaucé.
Notre commentaire sur celui du 'Hida (za"l) Verset 1 - Psaume "maskil" (intelligence), de David ; Le Zohar II; 110 a dit que cela signifie que son intelligence en ce psaume avait sa source dans le fleuve qui sort du Jardin d'Eden. (Pour comprendre cela, il faut lire les chapitres 20 à 24 du I Samuel. David, menacé de perdre la vie par la jalousie morbide du Roi Chaoul, se cache dans une caverne, celle de ce psaume comme le souligne Rachi ; Chaoul vient s'y reposer alors qu'il est à la recherche de David pour le tuer ; pendant qu'il dort, David lui enlève un morceau de son manteau et vient le lui présenter ensuite pour lui prouver qu'il est droit et que D.ieu le lui avait livré et qu'il ne lui a rien fait de mal. Voilà l'intelligence de David, qui puisse son art dans l'intelligence divine).
Verset 2 - Le 'Hida, Ribbi David Azoulaï, écrit que ce psaume est dit par David dans la même veine que Adam ha richone, le premier homme (on sait que les lettres de Adam sont les initiales de toute la trajectoire de l'homme : Adam, David, Machia'h, le Messie). C'est pour cela que David emploie le terme noble de qoli ma voix, car c'est l'union de sa voix à celle de la Torah dans laquelle il est occupé par son étude, jusque dans sa situation de détresse. (Ce n'est pas seulement sa voix personnelle, imprégnée de souci ; David sait l'intégrer dans la qualité de la voix de la Torah. En ce sens, que, pour aider ces prisonniers, nous fassions un effort pour augmenter notre étude de la Torah et que nous puissions veiller à ce que notre parole garde la pureté de cette parole de la Torah. Ainsi, notre parole unie à celle de ces prisonniers, les mènera à la libération qu'est la Torah. Celui qui est dans l'angoisse assume toute la trajectoire humaine pour la porter à sa victoire. C'est cet ajustement que David parvient à réaliser. Dans l'angoisse, il travaille ainsi sur lui-même, pour être fidèle au plan de Hachém).
Verset 3 - Le mot léfanav y est répété deux fois. Selon le 'Hida, cela montre que David insiste qu'il est tourné uniquement vers Hachém et n'attend de l'aide d'aucune autre puissance sur la terre ou dans les cieux. Cela indique également qu'il redresse intérieurement ses fautes pour bien s'orienter en pureté vers Hachém. (La prière de demande ne peut pas être exaucée autrement ; ce n'est pas un passage à la banque pour arranger nos intérêts ; c'est remettre la vie dans l'ordre bon de Hachém et cela suppose que nous réparerions d'abord en nous-mêmes. Prier pour nos prisonniers, par exemple,cela exige que nous prions comme si nous étions en cette situation de vie ou de mort, et prêts alors à tout redresser de notre vie. Alors notre prière sera entendue, même pour eux).
Verset 5 - Le 'Hida indique que "habét yamine,regarde à droite" fait allusion à la Torah que David a apprise ; et "réé, vois" fait allusion à la Torah que David se propose d'étudier encore, car la bonté c'est de croire dans les promesses de biens que fait l'autre. Ibn Ezra met ces verbes à l'infinitif qui serait ici une forme d'impératif dans la prière. Le mot "manos" (embûche) a la guématria 156 de qinea, la jalousie qui pousse Chaoul et les siens.
Verset 6-7 - Le 'Hida montre que David s'adresse maintenant à la miséricorde (ra'hamim) de Hachém. Donc, dit David, je crois que "ma part est dans la vie".
Verset 7 - Il peut dire alors à nouveau "écoute ma plainte", car il a confiance. Les textes disent souvent que la prière du pauvre (âni) est plus grande que toutes les autres et est écoutée en premier. David reconnaît aussi que son état de pauvreté consiste en ses fautes ; ce sont elles qui donnent de la puissance à ses persécuteurs ; Il fait ainsi un aveu de ses fautes (vidouï) et promet par là de les abandonner et de ne pas y retomber. (A nouveau, cette condition est indispensable pour que notre prière soit écoutée).
Verset 8 - Le 'Hida continue : David dit qu'il y a beaucoup de procureurs (méqatréguim) contre lui en Haut, mais D.ieu dans Sa bonté se base sur le bien que David fera à l'avenir et, à l'avance, David loue Hachém pour le bien qu'il Lui accorde dès maintenant pour cela. David associe également au bien qu'il fera, le bien que font les justes (tsaddiqim). Les derniers mots du dernier verset (ki tighmol âlaï) indiquent que D.ieu comble de David à la mesure des tourments qu'il a eus, mesure pour mesure (midda kénéguéd midda) : comme il a été menacé de mort, il sera en contrepartie, oint (Messie) et sauvé pour sauver les autres.
En tout cela, David montre sa qualité de modeste (ânav), motif pour lequel la halakha sera fixée selon Hillél car il était modeste (Traité Erouvine 13b). La "plainte" (rinati) de David est toute imprégnée de cette qualité ; c'est pour cela que les textes appelent aussi rinati la Torah (Traité de Jérusalem Roche Hachana 20b).
Qui est le 'Hida, le Rav Azoulaï ? Ribbi Yossef David Azoulaï (le 'Hida), (1724-1806), sépharade, naquit à Jérusalem. 'Hida, ce sont les initiales de 'Hayim Yosséf David Azoulaï (1724-1806). Il est l'arrière petit-fils de Ribbi Avraham Azoulaï de Féz (1570-1643) qui vint à 'Hévrone. Il étudia auprès de Ribbi 'Hayim ben Âttar (s'y reporter dans le lexique des maîtres). Sa personnalité fut très particulière et brillante en de nombreux domaines. Il fut au même titre le grand talmid 'hakham de sa génération, estimé et vénéré par tous, commentateur de nos sources, responsable communautaire et impliqué dans des disputes locales, caballiste, décideur dans la halakha, bibliophile, quêteur dans le monde pour les communautés de la terre d'Israël et la Yéchiva de 'Hévrone (Hébron), grand voyageur, enquêteur sur les communautés de la dispersion et sur le monde non juif, anthropologue sur les coutumes juives dans les diverses communautés autour du bassin méditerranéen, et écrivain sur ses voyages. Son passage à la cour de Versailles où il impressionna par sa prestance est resté célèbre. Ses livres les plus connus sont Birkhé Yosséf (qui est un commentaire sur le Choulkhane Âroukh de Ribbi Yosséf Caro), ses enquêtes de voyages (Zikhrone maâssiyote vé nissim), son répertoire des noms de sages (Chém haguédolim), son commentaire des psaumes que nous utilisons ici (Téhilote Yosséf). Le 11 Adar, est sa hiloula (fête de son décès pour son entrée dans la plénitude de la qéddoucha). Il est enterré à Jérusalem.
Voir également sur le site Modia : Comment prier Ce qu'est la prière, et la rina comme l'une des 10 formes de prière. La page des divers textes sur la prière avec les traductions des prières. Comment prier pour les enfants : la prière de Chla .


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Douala, littoral, Cameroon
Je suis un jeune pour Christ né de nouveau il ya un bon bout.Et c'est un plaisir pour moi d'étudier la Bible avec bon nombres de mes frères qui ont cru à JESUS comme moi.Dans ce blog,j'essaie d'interpréter la Bible en ma connaissance,et serait ravi de recevoir des commentaires de vous tous. Que DIEU vous benisse!!!